Le vieux Morestal et sa femme vivent à la frontière avec l'Allemagne. Il n'a toujours pas digéré la défaite de 1870 et la perte de l'Alsace, chaque incident frontalier, aussi petit soit-il, est source de satisfaction, «ça va recommencer comme en 70». Aujourd'hui, il attend son fils, Philippe, professeur à Paris, venu passer quelques jours avec sa femme. Il est heureux de le voir, même si des écrit...