© 2019 Benjamin Maubacq
Éditeur : BoD-Books on Demand GmbH
12-14 rond-point des Champs-Élysées, 75008 Paris
Impression : Books on Demand GmbH, Norderstedt, Allemagne
ISBN : 9782322175109
Dépôt légal : Août 2019
Le livre, dans sa première version, devait s’intituler
« Ma tête est scalable ».
Scabilité vient du verbe anglais "To scale" qui signifie dans le monde de
l'entreprise le fait de pouvoir fonctionner de la même façon que vous ayez
100 ou 10000 clients.
Transposer au cerveau, le verbe scale revient à dire que votre cerveau a
beau ne pas grandir au niveau physique, il n'en reste pas moins qu'il est
extrêmement plastique, et que vos capacités cérébrales peuvent largement
évoluer, on ne connaît d'ailleurs toujours pas vraiment les limites, si il y
en a.
J’étais persuadé que c’était Le bon titre, la bonne idée,
la plus parlante, mais en discutant avec mes proches
j’ai vite compris qu’il n’interpellait pas grand monde,
mis à part une petite catégorie d’individu.
Bref, encore une fois, mon cerveau m’avait menti.
(mais il demeure scalable !)
Bon-jour, Toi, qui tiens ce livre,
Es-tu prêt-e?
Pierre Rabbi s’interrogeait sur les enfants que nous allions laisser à notre Terre.
Le livre de Benjamin, du haut de ses 23 ans, prouve et confirme que nous pouvons nous rassurer.
Ces 20 années passées sur le ring et les difficiles épreuves rencontrées lors de la petite enfance, m’ont donné la capacité d’identifier et de reconnaître la nature de l’énergie dominante chez un individu.
Quand je suis descendu de scène au milieu d’une foule de 300 personnes sur-motivées ce 17 avril 2019, dans la somptueuse salle Honnorat de la cité universitaire de Paris, c’est avec son grand sourire, son aplomb chevaleresque, son audace malicieuse et sa générosité sans limite que Benjamin est venu en toute simplicité me parler de son livre pour « Scaler 1» son cerveau.
Et me demande ensuite d’en rédiger la préface. Tout cela pour aider les autres.
Merci pour cet honneur et ce privilège que tu m’offres. Merci pour cet ouvrage d’une simplicité et d’une efficacité déconcertante.
Comment as-tu pu résumer et rendre accessible autant de vérités universelles, de pratiques immédiatement applicables et aussi puissantes en une centaine de pages ?
Le suc même, l’essentiel, –l’essence–ciel des récentes recherches scientifiques, du bon sens spirituel et de l’expérience sont entre tes mains
Cet ouvrage est un délice pour les yeux, un baume pour le cœur et un merveilleux outil pour piloter et « scaler » ton cerveau avec méthode et douceur, douce-heure.
Merci Benjamin de préparer ta génération, la mienne et les suivantes à être des humains meilleurs avec amour et efficience.
Toi qui tiens ce livre, qu’il te permette d’atteindre et de réaliser tous les rêves que tu t’autorises.
Cœurdialement,
Aurélien Duarte
Coach mental et physique, conférencier,
professeur, septuple champion du monde en
Muay Thai, Kick Boxing, Shidokan Karaté.
1 Scaler : augmenter ses capacités sans grandir, efficience.
Préface d’Aurélien Duarte
Introduction
Première Partie
La prise de conscience
1/ Savoir est pouvoir
2/ Nos limites n’en sont pas
3/ La réussite est un état d’esprit
4/ Les représentations mentales
5/ Ne sous-estimez pas votre cerveau
6/ L’importance de la physiologie
7/ La programmation neurolinguistique
8/ Les biais cognitifs
Seconde Partie
Les techniques à mettre en place
9/ Modifier son état en un clic
10/ Apprendre à apprendre
11/ La mémorisation efficiente
12/ Le secret de la performance
13/ L’imitation comme devise
14/ Le pouvoir des relations sociales
15/ Résumé
« Seule la paresse fatigue le cerveau. »
Louis Pauwels
80%
Pour le commun des mortels, si nous lançons une pièce au jeu du « pile ou face » et que nous tombons sur « pile », et ce trois fois d’affilés, alors il y a 80% de chance que le quatrième lancé résulte sur un « face ». Pourtant, en y réfléchissant à deux fois, on comprend que les chances sont en fait à 50/50, les anciens lancés n’ont aucun impact sur le quatrième.
Notre cerveau fait des raccourcis, invente des souvenirs… Il nous fait parfois ressentir des dangers, en provoquant en nous des réactions dignes d’une vie préhistorique, alors que nous allons simplement préparer une réunion ou monter dans l’avion.
Loin de me considérer comme un scientifique, je me considère comme un passionné des bizarreries de cette belle machine que nous avons entre les oreilles.
Lors des premières années de ma vie, j’étais quelqu’un de réservé, vraiment timide, même avec les gens de ma famille.
J’ai toujours voulu comprendre le cerveau humain, avoir conscience de ce que les autres pensent, comment ils pensent, comment améliorer leurs pensées et comment faire en sorte qu’elles ne m’atteignent pas. Je me suis intéressé à la psychologie et au fonctionnement du cerveau dès l’âge de 13-14 ans et c’est aussi à cet âge que j’ai découvert la PNL (Programmation neurolinguistique).
Cette découverte de la PNL m’a permis de faire partie de ces gens qui ont connu un « avant » et un « après ».
Je ne veux pas tomber dans le mythe du livre qui change une vie du jour au lendemain, ni faire croire que tout est facile et que n’importe quelle épreuve est surmontable en un claquement de doigts.
Mais quoi qu’on en dise, j’ai réellement vécu cet « avant » et « après ».
Entre l’individu timide et recroquevillé sur lui-même et celui plein d’assurance et de confiance et ce n’est pas comme on l’imagine, ce n’est pas du jour au lendemain, c’est un travail de longue haleine dont le processus n’est toujours pas terminé aujourd’hui (loin de là !) et ne s’arrêtera probablement jamais.
L’essentiel est de passer des stades, des niveaux de réflexions.
Pendant la lecture de ce livre, n’hésitez pas à faire
des pauses, à prendre votre temps pour réaliser en
pratique les astuces proposées, à prendre des
notes pour qu’elles vous servent le plus
longtemps qui soit. Si vous souhaitez réellement
intégrer les ressources présentes dans ce livre,
relisez chaque chapitre deux fois, en laissant deux
jours d’intervalle. Puis, relisez entièrement le livre
un mois plus tard.
La finalité de cet ouvrage est de vous donner les
clefs pour que vous puissiez accéder aux parties
les plus fermées de votre cerveau.
L’objectif va donc être dans un premier temps de
vous faire prendre conscience des ressources que
vous avez, nous allons découvrir ensemble quels
sont les éléments essentiels à intégrer.
Dans la deuxième phase du livre, après avoir été
informés de toutes les capacités que vous
possédez et après avoir été libérés des croyances
limitantes, (qui concernent absolument tout le
monde et qui sont de vrais freins à nos actions,
nous y reviendrons au chapitre 2), nous
prendrons connaissance des techniques pratiques
à appliquer dans notre quotidien.
« Le pouvoir, c’est le savoir. »
Galbraith
Ce proverbe de Galbraith est particulièrement vrai à notre époque, plus vrai qu’il ne l’a jamais été.
Il suffit d’observer le passé et de revenir aux anciennes civilisations humaines.
Le pouvoir était tout d’abord détenu, à l’époque des chasseurs-cueilleurs, par celui qui avait le plus de force physique.
Alors même si quelqu’un dans le groupe avait le savoir sur l’endroit où la chasse était la plus optimale, il n’avait pas le dernier mot sur les décisions de la communauté et n’était en aucun cas le leader. S’il quittait le groupe pour profiter seul du spot qu’il connaissait, il mourrait. Soit de la chasse en elle-même, soit d’isolement. Vous constaterez par vous-même que dans cet ouvrage, toutes les parties sont reliées. Depuis cette époque, l’isolement est mortel chez l’Homme, avoir des interactions et des liens émotionnels forts avec des individus est vital. Nous en apprendrons plus au chapitre 14 « Le pouvoir des relations sociales ».
Par la suite, le pouvoir fut détenu grâce à l’hérédité. Vous connaissez déjà le principe : votre père était roi, vous aviez du pouvoir, sinon vous étiez condamné à obéir et donner votre vie à quelqu’un considéré supérieur à vous.
Aux prémices de l’ère industrielle, le pouvoir été détenu grâce à l’argent, le capitalisme est apparu et les plus fortunés étaient les plus puissants.
Le livre de Yuval Noah Harari « Sapiens » détaille l’ensemble de ce processus si vous souhaitez en savoir davantage…
Et vous devriez vouloir en savoir davantage car peut-être pensez-vous toujours que nous sommes dans cet époque, où celui le plus fortuné domine, mais ce n’est plus le cas, nous sommes dans une nouvelle ère au 21ème siècle : celle de l’information.
Dans l’ère de l’information, la principale source de pouvoir est bien le savoir.
C’est effectivement les experts d’un domaine qui ont le dernier mot, qui prennent désormais les décisions cruciales et qui ont un réel pouvoir sur les autres, tout simplement parce que les anciens puissants (les capitalistes) ont besoin d’eux pour conserver leur puissance.
Tous ces pouvoirs sont complémentaires, bien sûr que de façon indirecte, avoir de la force physique, être né d’un père puissant, ou avoir de l’argent va renforcer votre pouvoir, mais cela ne suffit plus, il vous faut acquérir du savoir.
La bonne nouvelle, c’est que la moitié de l’humanité possède une encyclopédie dans la poche, le savoir est désormais accessible grâce à internet. Quiconque peut donc s’auto-éduquer s’il le souhaite et acquérir ainsi du pouvoir sur lui-même et sur les autres (nous le verrons dans le chapitre 10 « Apprendre à apprendre).
Ce qui est le plus difficile à faire maintenant, c’est de savoir trier l’information, car nous en avons en abondance, en permanence.
Nous sommes submergés de messages inutiles qui polluent notre esprit et avons du mal à nous concentrer sur une tâche précise afin d’être productif.
Notre cerveau s’adapte alors, à quoi bon être à 100% lorsque l’on sait de façon consciente - ou subconsciente - que ce que l’on fait n’a pas grande importance ?
Sauf qu’à force, notre muscle cérébral s’essouffle et confond les moments pendant lesquels il faut réellement intégrer une information importante et ceux de loisirs.
Nous verrons dans les chapitres 10 et 12 comment apprendre de façon efficace et comment maximiser notre productivité.
Notre cerveau est un outil formidable qui s’autorégule, c’est l’organe qui consomme le plus d’énergie de notre corps et de loin, 25% en moyenne, même lorsque l’on dort.
Un travailleur qui est sur son ordinateur toute la journée sans bouger d’un mètre mais qui utilise son cerveau pour régler des problèmes complexes sera tout autant fatigué à la fin de la journée que quelqu’un qui effectue une tâche de façon automatisée (sans besoin de réflexion) et qui utilise uniquement sa force physique.
Quand je parle de problèmes complexes, il ne s’agît pas forcément de tâches qui nécessitent beaucoup de savoir ou des capacités cognitives hors normes, je parle de tâches qui nécessitent beaucoup d’activité cérébrale, c’est par exemple le cas d’un jeu vidéo.