Introduction
Foreword
Contents
Endnotes
Histoire de la Médecine Antique L'Egypte
Égypte antique
by Eric Leroy et Lore Loir
Eric Leroy et Lore Loir Maître de Conférence Licencié en sciences Médical Professeur a l’Enseignement d’infirmier(e). Professionnel Secondaire Complémentaire |
25.100 words. |
M E N T I O N S L É G A L E S
Titre de l‘ouvrage: Histoire de la Médecine Antique L'Egypte
de Eric Leroy et Lore Loir
Collection Médecine publique et populaire.
© Année de publication décembre 2014,
Eric Leroy et Lore Loir Tous droits réservés.
Auteur : Eric Leroy et Lore Loir
Contact : e.trautzsch@gmail.com
ISBN : 1230000284375
Langue :Français
82 Pages
Options de téléchargement :EPUB2 (sans DRM)
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Merci de respecter le travail de cet auteur.
Sources:
Organisation mondiale de la Santé: OMS
Centre d'actualités de l'ONU
Revue de la Médecine Générale - SSMG
Ministère des Affaires sociales et de la Santé (France)
Institut de Médecine Tropicale Anvers
Santé et bien être avec Doctissimo
Institut Pasteur
Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania.
Médecins Sans Frontières
Revue de la Médecine Générale - SSMG
Wikipédia, l'encyclopédie libre
Contents
L'antiquité est la première des époques de l'histoire.
C'est par le développement ou l'adoption de l'écriture que l'antiquité succède à la Préhistoire. Certaines civilisations de ces périodes-charnières n'avaient pas d'écriture, mais sont mentionnées dans les écrits d'autres civilisations : on les place dans la Protohistoire. Le passage de la Préhistoire à l'antiquité s'est donc produit à différentes périodes pour les différents peuples.
De la même manière, l'antiquité précède soit le Moyen Âge soit l'époque moderne, selon la civilisation, et se termine à différentes dates pour différentes régions du monde.
Son nom dérive du latin “Antiquus” signifiant antérieur, ancien.
En histoire européenne, l'antiquité désigne la période des civilisations de l'écriture autour de la mer Méditerranée et au Moyen-Orient, après la Préhistoire, et avant le Moyen Âge. La majorité des historiens estiment que l'antiquité y commence au IVe millénaire av. J.-C. (-3500, -3000 avant J.C.) avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie et en Égypte, et voit sa fin durant les grandes migrations eurasiennes autour du Ve siècle (300 à 600).
La date symbolique est relative à une civilisation ou une nation. La déposition du dernier empereur romain d'Occident en 476 est un repère conventionnel pour Europe occidentale, mais d'autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique. Dans une approche euro centriste, l'antiquité est souvent réduite à l'Antiquité gréco-romaine dite Antiquité classique.
Dans les Amérique, l'antiquité est associée aux civilisations précolombiennes, si bien qu'elle commence vers 1200 avant notre ère avec l'invention du système d'écriture pictogrammes-idéogrammes par les Olmèques et s'achève au début du XVIe siècle avec l'arrivée des Européens, donc suivie directement par l'Époque moderne (pas de Moyen Âge).
En Asie, la période se termine à peu près vers l'an -200, avec la Dynastie Qin qui inaugure la période impériale en Chine et le début de la dynastie Chola en Inde.
La discipline qui étudie les civilisations antiques est l'histoire ancienne, celle qui étudie les civilisations protohistoriques est la Protohistoire.
L'Égypte antique est une ancienne civilisation d'Afrique du Nord-Est concentrée le long du cours inférieur du Nil, dans ce qui constitue aujourd'hui l'Égypte.
La civilisation de l'Égypte antique prend forme autour de -31502 avec l'unification politique de la Haute-Égypte au sud et de la Basse-Égypte au nord sous le règne du premier roi et se développe sur plus de trois millénaires3. Son histoire est parsemée d'une série de périodes stables politiquement, entrecoupées de plusieurs périodes intermédiaires, plus troublées. L'Égypte antique atteint son apogée sous le Nouvel Empire puis entre dans une période de lent déclin. Le pays subit les assauts répétés de puissances étrangères dans cette période tardive et le règne des pharaons prend officiellement fin en -30 où l'empire romain conquiert l'Égypte pour en faire une province.
Le succès de la civilisation égyptienne antique découle en partie de sa capacité à s'adapter aux conditions de la vallée du Nil. L'inondation prévisible du fleuve et le contrôle de l'irrigation de la vallée produit des récoltes excédentaires qui alimentent le développement social et culturel du pays. Ce surplus agricole donne à l'administration les moyens de financer l'exploitation minière de la vallée et des régions voisines du désert. Le développement rapide d'un système d'écriture indépendant, l'organisation de constructions collectives et de projets agricoles, les relations commerciales avec les pays voisins et une armée solide permettent à l'Égypte d'affirmer sa domination sur la région. Toutes ces activités sont organisées par une bureaucratie de scribes, de dirigeants religieux et d'administrateurs sous le contrôle du pharaon qui assure l'unité du peuple égyptien dans le cadre d'un système complexe de croyances religieuses.
Les nombreuses réalisations des Égyptiens de l'Antiquité comprennent l'extraction minière, l'arpentage et les techniques de construction qui facilitent la construction de pyramides monumentales, de temples et d'obélisques. On compte également à leur crédit le développement des mathématiques, de la médecine, de l'irrigation et de la production agricole, la construction des premiers navires connus, la faïence égyptienne, de nouvelles formes de littérature7. Du rassemblement des tribus primitives qui créent le premier royaume pharaonique jusqu'à sa disparition peu avant notre ère, l'Égypte antique est le théâtre d'évènements majeurs qui influencent assurément la culture et l'imaginaire des peuples lui ayant succédé. Son art et son architecture sont largement copiés et ses antiquités sont disséminées aux quatre coins du monde. Un regain d'intérêt pour la période antique au début de l'époque moderne conduit à de nombreuses investigations scientifiques de la civilisation égyptienne, notamment par des fouilles, et à une meilleure appréciation de son héritage culturel, pour l'Égypte et le monde8.
Histoire
Principaux sites de l'Égypte antique.
Les trois mille ans d'histoire de l'Égypte antique semblent receler autant de changements que de constantes. Les périodes fastes alternent régulièrement avec des périodes d'instabilité plus ou moins prononcées. Au fil du temps, la vie de l'État pharaonique paraît toutefois devenir plus chaotique. Aux cinq siècles de prospérité du Nouvel Empire succèdent sept siècles de troubles. Changements de maîtres et changements de frontières s'enchaînent jusqu'à l'avènement de la Pax Romana.
Pourtant, le caractère le plus remarquable de l'Égypte ancienne est sa prodigieuse continuité. Car au-delà des mutations territoriales et des bouleversements politiques, cette civilisation a perduré pendant plus de trois millénaires, fait unique dans l'histoire. Depuis leur mise en place aux débuts de l’histoire écrite jusqu'à leur bannissement au triomphe du christianisme, les grands principes de la culture égyptienne se sont maintenus et préservés. Durant cette période, le mode de vie au bord du fleuve Nil a très peu évolué, toujours rythmé par la crue, les impôts et les dieux.
Selon l'historien grec Hérodote, « l'Égypte est un don du Nil ». Il avait observé à juste titre que le fleuve est indissociable de l'identité égyptienne antique, car sans lui l'Égypte n’existerait pas. Il était donc tout naturel que les habitants de la « Terre noire » en fassent un dieu important de leur panthéon. D’autant plus important que ce dieu pouvait se montrer capricieux : une mauvaise crue et les récoltes étaient perdues, entraînant la famine. Avant la construction du haut barrage d'Assouan, les paysans ont toujours vécu dans cette crainte.
Afin de pallier cette éventualité, une administration compétente s’est mise en place dès les origines. Les surplus de grains étaient prélevés par l’impôt et stockés en prévision d’années moins favorables où le besoin se ferait sentir. Une armée de scribes et d’intendants s’occupait scrupuleusement du recouvrement. Ce corps de fonctionnaires a constitué de tous temps le principal pilier du pouvoir royal, le socle de la richesse et de la puissance du pays jusqu’aux débuts de l’industrialisation.
Au sommet de la hiérarchie, dirigeant l’ensemble, coordonnant les services, une seule autorité : Pharaon. Le roi tire directement son pouvoir des dieux. Il est à la fois leur descendant et premier serviteur, donc ne saurait être mis en doute. L’institution pharaonique est surtout le symbole de l’unité nationale et une condition essentielle de la stabilité du pays (donc de son exploitation). Les envahisseurs successifs ne s’y sont pas trompés et ont constamment pris soin de sacrifier à la coutume. En se faisant couronner pharaons ils garantissaient la continuité de l’État tout en gagnant une certaine légitimité auprès du peuple.
Car le destin de celui qui occupe la fonction royale est intimement lié à celui de l’Égypte elle-même. Chaque affaiblissement du pouvoir central est potentiellement porteur de crise, alors que chaque fois qu’un homme fort occupe le trône, la paix du royaume est assurée. Ceci pourrait expliquer la facilité avec laquelle les Égyptiens ont accepté des rois étrangers, pourvu qu’ils respectent les traditions ancestrales.
Le système a prouvé sa force plus de temps que nécessaire. Les siècles ont finalement révélé ses limites et ses faiblesses. Sa trop lente évolution et son incapacité à s’adapter à un environnement en mutation l’ont conduit à se faire supplanter et dominer par ses voisins. Il lui fallut attendre de nombreux siècles pour briller à nouveau d’un éclat réel mais différent, celui du monde arabe.
L’Égypte antique.
Les données médicales contenues dans le Papyrus Edwin Smith peuvent être datée du XXXe siècle av. J.-C.
Les premiers exemples connus d’interventions chirurgicales ont été réalisés en Égypte aux alentours du XXVIIIe siècle av. J.-C. Imhotep sous la troisième dynastie est parfois considéré comme le fondateur de la médecine en Égypte antique et comme l'auteur originel du papyrus d’Edwin Smith qui énumère des médicaments, des maladies et des observations anatomiques.
Le papyrus Edwin Smith est considéré comme une copie de plusieurs œuvres antérieures et a été écrit vers 1600 av. J.-C. Il s’agit d’un ancien manuel de chirurgie presque complètement exempt de références à la magie et qui décrit minutieusement l'examen, le diagnostic, le traitement et le pronostic de nombreuses maladies3. Inversement, le papyrus Ebers4(c. XVIe siècle av. J.-C.) est rempli d’incantations et de rituels destinés à exorciser les démons responsables des maladies, ainsi que de superstitions diverses.
Le papyrus Ebers est également le premier document décrivant des tumeurs, mais l’ancienne terminologie médicale est difficile à interpréter, les cas 546 et 547 du papyrus Ebers peuvent par exemple désigner de simples œdèmes.
Le papyrus gynécologique Kahun5 traite des maladies des femmes et des problèmes de conception. Nous sont parvenus trente-quatre observations détaillées avec le diagnostic et le traitement, certains d'entre eux étant fragmentaires6. Datant de 1800 avant J.-C., il s’agit du plus ancien texte médical, toutes catégories confondues.
On sait que des établissements médicaux, désignés par l’expression Maisons de vie ont été fondés dans l’Égypte antique dès la première dynastie. Sous la 19e dynastie certains travailleurs bénéficient de divers avantages comme une assurance maladie, des pensions de retraite et l’arrêt maladie. Le premier médecin connu était également un Égyptien : Hesyre, chef des dentistes et des médecins du roi Djéser au XXVIIe siècle av. J.-C.
Ainsi que la première femme médecin connue, Peseshet, qui a exercé en Égypte sous la quatrième dynastie. Son titre était responsable des femmes médecins. En plus de son rôle de supervision, Peseshet délivrait les diplômes aux sages-femmes à l’école de médecine égyptienne de Sais.
Égypte, Égyptien.
La Bible mentionne plus de 700 fois l’Égypte et ses habitants. Dans les Écritures hébraïques, l’Égypte est généralement désignée par le nom Mitsraïm (Mitsrayim), ce qui semble indiquer que les descendants de ce fils de Cham furent prédominants dans cette région. Aujourd’hui encore, les Arabes désignent l’Égypte par le nom Misr. Dans certains psaumes, elle est appelée le “ pays de Cham ”.
Frontières et géographie.
L’Égypte devait et doit toujours son existence au Nil, dont la vallée fertile s’étire comme un étroit et long ruban vert à travers les régions désertiques calcinées du N.-E. de l’Afrique. La “ Basse-Égypte ” comprenait la large région du Delta où le fleuve se ramifiait, à une certaine époque, en au moins cinq branches (aujourd’hui plus que deux) avant de se jeter dans la Méditerranée. Environ 160 km séparent le point où les eaux du Nil se divisent (près de la ville moderne du Caire) et le littoral. Par rapport au Caire, le site de l’ancienne Héliopolis (Ôn dans la Bible) se trouve à peu de distance au N., et Memphis (le plus souvent appelée Noph dans la Bible) à quelques kilomètres au S.
Au S. de Memphis commençait la “ Haute-Égypte ”, qui remontait la vallée jusqu’à la première cataracte du Nil à Assouan (autrefois Syène), soit sur environ 960 km. De nombreux spécialistes pensent, cependant, qu’il serait plus logique de donner à la partie nord de cette section le nom de “ Moyenne-Égypte ”. Dans toute cette région (Moyenne et Haute-Égypte), le bassin du Nil, sans relief, dépasse rarement 19 km de large ; il est borné de chaque côté par des falaises de calcaire et de grès, qui forment la lisière du désert proprement dit.
Au-delà de la première cataracte s’étendait l’Éthiopie antique ; cela explique pourquoi on lit que l’Égypte allait “ de Migdol [un lieu probablement dans le N.-E. de l’Égypte] à Syène et jusqu’à la frontière de l’Éthiopie ”. Bien que le terme hébreu Mitsrayim soit normalement utilisé pour désigner tout le pays d’Égypte, beaucoup de spécialistes pensent que dans certains cas il concerne la Basse et peut-être la Moyenne-Égypte, et que la Haute-Égypte est alors appelée “ Pathros ”. La mention de l’‘ Égypte [Mitsraïm], de Pathros et de Koush ’ en Isaïe 11:11 trouve un parallèle dans une énumération géographique semblable figurant sur une inscription d’Ésar-Haddôn, roi d’Assyrie, qui cite dans son empire les régions de ‘ Mousour, de Patourisi et de Kousou ’. — Ancient Near Eastern Texts, par J. Pritchard, 1974, p. 290.
Délimitée au N. par la Méditerranée, au S. par la première cataracte du Nil et la Nubie-Éthiopie, l’Égypte était enserrée entre le désert Libyque (inclus dans le Sahara) à l’O. et le désert de la mer Rouge à l’E. Elle était ainsi soustraite en grande partie aux influences extérieures et protégée des invasions. Cependant, l’isthme du Sinaï, au N.-E., formait un pont terrien avec le continent asiatique ; c’est ce pont qu’empruntaient les caravanes de marchands (Gn 37:25) et les nomades, et que, plus tard, les armées d’envahisseurs traversèrent. “ Le ouadi d’Égypte ”, qu’on identifie généralement avec le ouadi el-ʽArish dans la péninsule du Sinaï, constituait vraisemblablement l’extrémité nord-est du territoire de l’Égypte. Au-delà s’étendait Canaan. Dans le désert à l’O. du Nil, il y avait au moins cinq oasis qui finirent par être rattachées au royaume égyptien. La grande oasis du Fayoum, à quelque 72 km au S.-O. de l’ancienne Memphis, recevait l’eau du Nil par un canal.