Découvrez dans la collection Philosophie :

  1. Erasme, Eloge de la Folie
  2. Thomas More, L’Utopie
  3. Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes

Découvrez dans la collection Politique & Société :

  1. Marx & Engels, Le Manifeste communiste
  2. Thomas Paine, Le sens commun

Découvrez dans la collection Psychologie :

  1. Gustave Le Bon, Psychologie des foules
  2. Alfred Binet, Les altérations de la personnalité
  3. Emile Coué, La Maîtrise de soi-même
  4. Cesare Lombroso, L’homme criminel

Titre : Essai sur les femmes

Auteur : Arthur Schopenhauer

Première publication en français : 1900

Traducteur : Jean Bourdeau

Première publication en allemand : 1851

Portrait par Jules Lunteschütz (1822–1893).

Essai sur les femmes

Leur destinée. — Beauté passagère. — Précocité, limites de leur intelligence. Elles vivent plus que l’homme dans le présent, elles sont plus portées vers la pitié que vers la justice ; le mensonge est la défense naturelle de leur faiblesse.

Les passions des femmes servent les intérêts de l’espèce. Leur rivalité vient de leur vocation unique.

Au fond ce sexe laid n’a pas le sentiment du beau. Si elles affectent d’aimer les arts, c’est uniquement par désir de plaire.

La dame en Occident.

Le mariage, un piège et une servitude.

L’honneur des femmes

… Le seul aspect de la femme révèle qu’elle n’est destinée ni aux grands travaux de l’intelligence, ni aux grands travaux matériels. Elle paie sa dette à la vie non par l’action mais par la souffrance, les douleurs de l’enfantement, les soins inquiets de l’enfance ; elle doit obéir à l’homme, être une compagne patiente qui le rassérène. Elle n’est faite ni pour les grands efforts, ni pour les peines ou les plaisirs excessifs ; sa vie peut s’écouler plus silencieuse, plus insignifiante et plus douce que celle de l’homme, sans qu’elle soit, par nature, ni meilleure ni pire.

Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c’est qu’elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme. Que l’on observe une jeune fille folâtrant tout le long du jour avec un enfant, dansant et chantant avec lui, et qu’on imagine ce qu’un homme, avec la meilleure volonté du monde, pourrait faire à sa place.