La gale ; le retours d'un vieil ennemi,
La gale ? Une maladie du Moyen Age ! Ah non, cette maladie des gens sales… Autant de représentations bien loin de la réalité. Cette affection contagieuse de la peau fait au contraire son grand retour, et dans tous les milieux sociaux....
Mais la gale reste taboue et mal connue et c’est sûrement ce qui explique sa propagation.
Il nous a paru intéressant, devant la recrudescence ces dernières années de cette parasitose, qui fut autrefois un fléau quotidien, de revenir sur les causses et traitements de la gale depuis plus de deux mille ans a nos jours.
Cette maladie, très contagieuse, est loin d'être en régression, surtout dans les collectivités. Pour Didier Che, du département des maladies infectieuses à l'Institut de veille sanitaire (InVS), la progression est due, entre autres, à un « retard du diagnostic » lié à la méconnaissance de la maladie et à l'augmentation des « cas importés » avec les voyages et migrations.
Dans une étude publiée en 2001, l'InsVS évaluait à plus de 200 000 les cas de gale, chaque année en France (d'après la vente de produits).
La gale humaine est une affection contagieuse qui se transmet par contact humain direct. Elle est due à un parasite qui pénètre la couche superficielle de la peau. Contrairement à certaines idées reçues, elle touche toutes les tranches d'âge, toutes les populations et tous les milieux socio-économiques. On estime qu'environ 300 millions de personnes sont concernées dans le monde.
La gale ou scabiose est une maladie infectieuse de la peau causée par un parasite de type acarien microscopique, le sarcopte (Sarcoptes scabiei). Selon le sous-type de ce parasite, on distingue la gale humaine, spécifique de l'Homme, et les gales spécifiques d'autres mammifères. Il s'agit d'une affection contagieuse bénigne (sans gravité), qui se transmet par le contact et dont le principal symptôme chez l'Homme est la démangeaison. Le profil lésionnel est celui d'une dermatite périvasculaire. Le diagnostic peut selon les cas être établi à l'examen clinique ou nécessiter un prélèvement. Le traitement fait appel à des médicaments utilisés par voie orale ou cutanée. Souvent sont associés le traitement de l'entourage et la décontamination de l'environnement.
Le contenu de ce livre (« Section traitement médicale ») est à des fins d’informations seulement et n’a pas la vocation de délivrer des conseils médicaux, ni ne se substitue aux conseils, aux diagnostics ou aux traitements d’un professionnel de la santé. La section médicale ne recommande pas de tests, de docteurs, de produits, de procédures, d’opinions en particulier ou d’autres informations que celles mentionnées dans la section médicale.
Adressez-vous toujours à un médecin ou à un professionnel de la santé qualifié pour être conseillé par rapport à un traitement médical ou à votre état de santé.
Mais l'ignorance de ceux qui souffrent m'a conduit a rédigé en
termes simples et volontairement concis pour être adapté au "
terrain ", ce guide, il est tout simplement un manuel didactique
donnant tous les conseils pratiques pour faire passer un message
médical et scientifique exact et simple,
Ce livre s'adresse temps aux personnelles de soins médicaux qu'aux
publique en générale,
Ce livre n'est pas une revue médicale et ne recommandent donc
aucun traitement ni aucune alimentation en particulier, qu’ils
soient ou non à base de plantes.
Les renseignements contenus dans ce livre ont seulement un intérêt
général.
Il appartient au lecteur de choisir personnellement son traitement.
La gale est une infection cutanée contagieuse, due à un parasite invisible à l'œil nu : le sarcopte
La femelle sarcopte creuse des petits tunnels sous la peau où elle pond ses œufs. La gale n’est pas une maladie grave, mais un traitement est nécessaire pour obtenir une guérison.
Car c’est là, entre autres, au niveau des poignets et des mains
qu’elle peut se loger avec une prédilection pour les entre-doigts.
Le coupable : le sarcopte, un acarien quasiment invisible à
l’œil nu qui se loge sous la peau pour y pondre ses œufs. Ses
endroits préférés après les mains : les coudes, les
avant-bras, les aisselles, l’arrière des genoux, le nombril, les
fesses, la plante des pieds… Sa présence laisse apparaître sur la
peau des petits sillons mais ils ne sont pas toujours très
visibles. Bien évidentes en revanche sont les démangeaisons très
intenses que le sarcopte provoque, plus particulièrement la nuit ou
à la sortie d’un bain chaud. C'est en fait la présence de ses
excréments sous les sillons qui crée les démangeaisons.
Ce qui est certain, c’est que la gale ne guérit pas d’elle-même.
Des complications peuvent même apparaître si vous la laissez
s’installer (infections cutanées provoquées par le grattage…) et
surtout vous favoriserez les risques de contagion. Car comme son
congénère le pou, l’arme redoutable du minuscule sarcopte est bien
sa facilité à coloniser la peau : la vôtre et celles des
proches avec lesquels vous avez des contacts intimes ou de peau à
peau. Une seule différence de taille cependant : le pou ne
s’intéresse qu’à la chevelure, alors que le sarcopte, plus
aventurier, peut aller explorer tout le corps humain.
Son autre atout : pouvoir survivre quelques jours sur des
tissus qui auront été en contact avec la personne malade, comme les
fauteuils en tissu, les couvertures, le linge, les serviettes, les
essuie-mains, la literie, les tapis… Les proches auront pu
eux-mêmes utiliser ces mobiliers en tissu au risque de devenir,
potentiellement eux-aussi, les hôtes de l’acarien. Attention
cependant pas de panique. La contagion par les tissus et
l’environnement, si elle existe bien, est cependant plus rare. Par
ailleurs, la bête ne saute pas et meurt en quelques jours (entre 3
à 8 jours) en dehors du corps humain. Enfin, les objets de surfaces
lisses (vaisselle, tables, chaises, téléphone, poignet de porte…)
laissent le sarcopte de marbre.
Se débarrasser de la gale, c’est un peu comme se préparer pour une longue guerre compliquée. Les risques de réinfection sont importants. En effet, il faut exterminer tous les acariens afin de ne pas être de nouveau affecté. Je commence donc par mettre tous mes vêtements, chaussures, sacs… dans des sacs poubelle. Ils resteront en quarantaine pendant plus de dix jours – la durée de vie des œufs, en dehors de tout contact avec un être humain.
La gale est une maladie ubiquitaire ; l'incidence (nombre de nouveaux cas) dans le monde serait de 300 millions par an. Dans les pays tropicaux et les pays en développement, elle peut être endémique, tandis que dans les pays développés, elle survient par épidémies en collectivité. L'incidence est plus élevée dans le jeune âge, et il ne semble pas exister de différence entre les sexes. La maladie semble être plus fréquente durant l'automne et l'hiver. En France, son incidence est inconnue, mais elle est estimée en 2012 supérieure à 300/105 (soit 0,3 %) et le nombre de cas semble en augmentation depuis 2005.
La gale humaine est une affection contagieuse qui se transmet par contact humain direct. Elle est due à un parasite qui pénètre la couche superficielle de la peau. Contrairement à certaines idées reçues, elle touche toutes les tranches d'âge, toutes les populations et tous les milieux socio-économiques. On estime qu'environ 300 millions de personnes sont concernées dans le monde.
De nombreuses épidémies de gale ont été rapportées dans des maisons de retraite, des services de long séjour et de court séjour, mais aussi en milieu scolaire.