1. DIADÈME GRÉCO-ÉTRUSQUE EN OR ET EN ÉMAIL. Il se compose d’un assemblage de petites lames d’or plus ou moins découpées et reliées entre elles par une bande, estampée en astragale, qui garnit tout le bord inférieur du diadème. Toute la surface antérieure est couverte d’ornements divers disposés avec beaucoup d’élégance, quoique sans symétrie réelle, et fixés sur les lames d’or qui servent de fond, les uns par de petites charnières, les autres par de petits pivots rivés. Vers le milieu de la hauteur on remarque, sur toute l’étendue du diadème, une série de petites marguerites, dont le centre est orné d’une perle de pâte de verre, et qui sont entourées d’autres fleurs semblables plus petites et de quelques palmettes émaillées. Une foule d’ornements du même genre couvrent tout le reste de la surface; tous sont façonnés de la manière la plus élégante, en feuilles d’or, en cordelé et en émail, et entremêlés de perles de pâte de verre de teintes très-douces. Le bord supérieur est formé par une série de palmettes ornées d’un grand nombre de petites perles de verre d’un beau bleu. Le diadème se termine de chaque côté par une petite pièce cylindrique très - élégante, dont l’extrémité porte un anneau auquel s’attachaient les cordons destinés à le fixer sur la tête. Les différentes parties dont se compose ce diadème sont combinées avec tant de goût et d’une manière si heureuse, qu’il est considéré comme un monument d’orfèvrerie unique et presque inimitable.
2. DIADÈME EN OR. Il se compose d’une lame antique dont l’estampage primitif a été complétement masqué par un grand nombre d’ornements également antiques et estampés, qu’une main moderne y a rapportés avec beaucoup d’habileté. La partie inférieure est ornée d’antéfixes en forme de coquille, la partie supérieure de masques et de rosettes, et le milieu de deux petits canards. Le bord supérieur du diadème est surmonté d’une série de palmettes également rapportées.
2 bis. TÆNIA EN ARGENT DORÉ. Bande étroite à surface concave, façonnée d’une manière très-simple. Elle est de style grec, et fut trouvée, en 1857, dans un tombeau de Vulci. (Bull. dell’ Inst. arch. Roma, 1857, p. 103.)
3. DIADÈME EN OR. Composé d’une lame antique sur laquelle on a rapporté une foule d’ornements, les uns antiques, les autres modernes, représentant des lentilles, des masques, des fleurs, des rosaces, etc. Toutes ces pièces sont estampées et grossièrement fixées à la lame par de petites chevilles d’or. Le milieu du diadème porte, vers le haut, une sorte d’écusson avec un bas-relief très-déformé, représentant une grosse tête de cheval, vue de face, entre deux figures humaines. Cette pièce, fixée à rebours, est surmontée d’un triangle dont le sommet pose sur la base de l’écusson, et dont l’estampage représente, à mi-corps, une figure humaine ailée, également très-déformée.
4. DIADÈME EN OR. Il se compose de vingt-huit petites pièces étrusques estampées et ciselées, représentant des Gorgones, des lions, des têtes et des figurines diverses, fixées sur une lame moderne ornée de fils cordelés, également modernes. Le bord supérieur est surmonté de six palmettes.
5. DIADÈME FUNÉRAIRE EN OR, de style gréco-étrusque. Formé d’une large lame estampée, dont la partie inférieure figure un méandre entre deux astragales; le bord supérieur, à contour ondulé, est façonné en branche d’olivier.
6. DIADÈME EN OR. Lame moderne, dont le bord supérieur est surmonté, vers le milieu, de cinq beaux pendants d’oreilles antiques, de style étrusque, et plus loin, d’autres ornements modernes. Le pendant du milieu est fixé sur une pièce également antique, qui représente un lion et un sphinx estampés en haut-relief.
7. LAME D’OR très-mince, estampée en forme de feuille de chêne. Fragment d’une grande couronne étrusque.
8. COURONNE FUNÉRAIRE ÉTRUSQUE EN OR. Composée de feuilles de fève disposées sur une bande de carton doré. En raison de leur grande ténuité, les feuilles elles-mêmes ont été doublées de carton. Le milieu de la couronne porte un bas-relief estampé représentant deux jeunes héros, armés d’une massue et paraissant converser ensemble. La couronne se termine de chaque côté par un antéfixe très-mince en or estampé.
9. COURONNE D’ENFANT, de style étrusque et en or. Composée de petites feuilles d’olivier réunies trois à trois et parfaitement conservées. Le milieu ne porte aucun ornement.
10. COURONNE ÉTRUSQUE EN OR. Composée d’une lame très-large, mais très-mince, sur laquelle on a rapporté un assemblage de feuilles de fève entremêlées de baies et de petits disques granulés. Le tout bordé d’une guirlande en feuilles de lierre. La couronne se termine de chaque côté par un bas-relief estampé, qui représente Hercule luttant contre Achéloüs, et qui est entouré de petites fleurs en relief.
11. COURONNE FUNÉRAIRE ÉTRUSQUE EN OR. Composée de feuilles de fève. Le milieu, disposé en rosace, est orné d’un médaillon avec une tête humaine en bas-relief. Les fermoirs sont ornés de fleurs.
12. COURONNE FUNÉRAIRE ÉTRUSQUE EN OR. Composée de feuilles de fève. Le milieu porte un disque convexe orné de quatre abeilles ciselées, disposées en croix, et alternant avec quatre glands également ciselés. Les deux masques estampés qui se trouvent aux extrémités sont modernes.
13. COURONNE FUNÉRAIRE ÉTRUSQUE EN OR. Composée de feuilles de fève et d’une rosace en relief. Le tout a été rapporté sur une lame d’or, qui se termine de chaque côté par un antéfixe estampé, également rapporté.
14. COURONNE ÉTRUSQUE EN OR. Formée d’une branche de laurier garnie de feuilles estampées très-minces, auxquelles on a ajouté des feuilles de lierre modernes; le tout est fixé sur une bande de carton. Le milieu porte un bas-relief antique représentant une tête barbue avec des cornes de taureau, couronnée de feuilles de lierre modernes.
15. COURONNE ÉTRUSQUE EN CUIVRE DORÉ. Guirlande composée d’une suite très-serrée de feuilles, la plupart brisées, entremêlées de grains d’or. Au milieu une rose en or d’une conservation parfaite. Cette élégante couronne fut trouvée dans une tombe découverte à Vulci, par feu M. François, sur les terres de Canino, appartenant actuellement au prince Alexandre Torlonia (Bull. dell’ Inst. arch. 1857, p. 103.) Il est étonnant qu’elle n’ait pas été déformée davantage par l’oxydation si avancée du métal, et elle présente d’autant plus d’intérêt que les ouvrages antiques en cuivre doré sont très-rares.
16. COURONNE ÉTRUSQUE EN OR. Formée de feuilles et de fruits de laurier estampés; les-lames d’or sont tellement minces, qu’on a dû les coller sur une feuille de carton pour en assurer la conservation. Le milieu a été orné d’un masque de Gorgone antique et de feuilles de rosier modernes.
17. COURONNE ÉTRUSQUE EN OR. Formée de feuilles de vigne et de feuilles de lierre très-délicatement travaillées, et rapportées sur une lame moderne, munie de fermoirs en cordelé. Au milieu, un bas-relief étrusque estampé, représentant un homme qui brandit sa dague en poursuivant une femme.
18. COURONNE EN OR. Semblable à la précédente, mais fortement restaurée. Le plus grand nombre des feuilles sont modernes. Au milieu, un bas-relief étrusque en or estampé, représentant un homme nu agenouillé.
19. COURONNE ÉTRUSQUE EN OR. Semblable aux deux précédentes. Elle porte au milieu un bas-relief représentant un masque de Méduse, et se termine par deux antéfixes estampés.
Quoique notre collection ne soit pas très-riche en épingles à cheveux, un simple coup-d’oeil jeté sur l’écrin qui les renferme suffira pour donner une idée de la variété de formes que les anciens savaient donner à un objet de parure dont l’usage s’est conservé dans une grande partie de l’Italie centrale et méridionale. Elles servaient à retenir les tresses, les tours et les arrangements les plus gracieux, ainsi que les échafaudages les plus bizarres et les plus ridicules. Suivant Martial, elles préservaient, en même temps, les étoffes précieuses qui entouraient le cou des dames, du contact des cheveux fraîchement parfumés d’essences, Les poëtes érotiques et satiriques, aussi bien que les monuments de l’art, nous apprennent quelle recherche élégante, souvent capricieuse et étrange, quelquefois grotesque, les dames romaines mettaient dans leur coiffure, depuis l’invasion du luxe et des usages asiatiques. Ovide dit à ce sujet qu’il serait plus facile de compter les glands d’un gros chêne, que d’énumérer les divers genres de coiffure en usage’ de son temps. On s’appliquait à imiter les impératrices et les dames de la cour, et les coiffures à la Poppæa, à la Plotina, à la Faustina, eurent leur temps de vogue, comme il arriva chez nous pour celles à la La Vallière, à la Sévigné ou à la Pompadour. Les femmes faisaient un long apprentissage avant d’être jugées dignes d’exercer un art plus compliqué alors qu’il ne l’était au temps de Louis XIV et de Louis XV, et qui défierait le talent de nos artistes contemporains. Telle grande damé comptait, parmi ses esclaves, un certain nombre de femmes dont chacune avait pour spécialité quelqu’une de ces coiffures compliquées dans lesquelles on faisait un large usage de cheveux postiches. On comprend donc que les épingles à cheveux aient joué dans la toilette féminine un rôle très-important. Leur forme, leurs dimensions, la matière dont elles se composaient, variaient suivant le rang, l’âge, le costume, les circonstances particulières du moment; le goût ou le caprice de celles qui les portaient, et les dames romaines en possédaient un nombre considérable. L’extrémité supérieure de ces épingles était quelquefois percée d’un trou où se passait le lacet destiné à séparer les cheveux de derrière arrangés en tresses, de ceux de devant, ordinairement frisés et relevés au moyen du fer chaud. D’autres fois, elles servaient à retenir sur le sommet de la tête l’échafaudage plus ou moins élevé de la coiffure; plus rarement enfin elles s’attachaient d’avant en arrière, de manière à séparer les cheveux en deux bandeaux semblables.
La tête de ces épingles était formée tantôt par un simple bouton de métal estampé ou ciselé, tantôt par un gland, une grenade ou une fleur; quelquefois par une tête d’animal ou par un buste humain; souvent par un chapiteau qui supporte un génie, un amour, une figure quelconque, ou même un groupe complet. La tige des épingles à cheveux est souvent creuse, et, dans ce cas, elle renfermait des parfums, et quelquefois du poison. Suivant Dion Cassius, Cléopâtre se serait donné la mort au moyen du poison qu’elle conservait dans une de ses épingles, et celui que l’on trouva dans les cheveux de Martina, la Brinvilliers du temps de Tibère, était peut-être aussi renfermé dans la tige creuse d’une épingle à cheveux.
20. ÉPINGLE EN OR. La tête est antique et se compose d’une petite base cylindrique à bords cordelés, surmontée de trois tubes coniques; celui du milieu porte un gland, les deux autres sont ornés d’une grenade. Quant à la tige, on ne saurait en préciser ni l’âge ni l’origine.
21. ÉPINGLE EN ARGENT, de style gréco-romain. La tête se compose d’un thyrse en forme de balustre, surmonté d’un autre balustre plus petit.
22. ÉPINGLE EN ARGENT. Formée d’une épée à deux tranchants, munie de sa garde. C’est peut-être un ouvrage du moyen âge.
23. ÉPINGLE EN ARGENT, peut-être grecque. La tête est formée par une main de Vénus qui tient une pomme (la pomme de Pâris, un des symboles ordinaires de Vénus ).
24. ÉPINGLE ÉTRUSQUE EN ARGENT DORÉ. La tête se compose de trois lentilles, placées les unes au-dessus des autres, légèrement gravées, traversées par la tige même et surmontées d’un gros tambour, à bords façonnés, qui porte une tête de sanglier.
25. GRANDE ÉPINGLE EN OR, privée de sa partie inférieure. Une longue tige creuse a pour tête un chapiteau corinthien, qui porte une grenade surmontée d’une fleur de lotus. Cette épingle ne se compose que de morceaux antiques étrusco-romains; mais l’arrangement est moderne.
26. ÉPINGLE ÉTRUSQUE. Semblable à celle du n° 24, mais un peu plus petite et surmontée d’une tête de bélier.
27. ÉPINGLE EN ARGENT, de style grec très-élégant. La tige, cannelée dans sa partie supérieure, est surmontée d’une petite fleur de lotus.
28. GRANDE ÉPINGLE ROMAINE EN BRONZE. La tige, longue de 28 centimètres, est tordue en spirale dans sa partie supérieure et surmontée d’une petite main ouverte, légèrement gravée au trait.
29. ÉPINGLE EN OR. La tige antique, façonnée en thyrse, traverse un disque moderne, sur lequel on a fixé quatre boules étrusques d’un beau travail en granulé.
30. ÉPINGLE GRECQUE EN ARGENT. La tête est formée par un disque concave qui porte un gland.
31. TÊTE D’ÉPINGLE EN OR. Un Amour ailé, ciselé, tient d’une main une patère et de l’autre un præfericulum (vase dont on se servait dans les sacrifices).
32. ÉPINGLE ROMAINE EN ARGENT. La tige, en partie contournée en spirale, est surmontée d’une petite tête, humaine dorée.
33. PETITE ÉPINGLE ÉTRUSQUE EN OR. La tige, longue de 4,5 centimètres, est surmontée d’un petit gland estampé.
34. ÉPINGLE ÉTRUSQUE EN OR. La tête est formée par un petit globe orné de granules.
35. ÉPINGLE ROMAINE EN OR. La tige est surmontée d’une petite boule ornée de fils cordelés.
36. ÉPINGLE ÉTRUSQUE EN OR. La tige est surmontée d’un petit lion au repos, qui tourne la tête en arrière.
37. ÉPINGLE ROMAINE EN ARGENT. La tête se compose d’un chapiteau surmonté d’une figurine de Vénus nue, qui appuie le bras gauche sur un hermès ithyphallique, et qui arrange sa chevelure de la main droite.
38. ÉPINGLE ÉTRUSQUE EN OR. La tête représente un petit Amour qui tient d’une main un præfericulum et de l’autre une patère. Il porte sur le devant du corps une ceinture ornée de petits grains et pose sur un petit globe façonné à côtes.
39. ÉPINGLE ROMAINE EN ARGENT. La tige est surmontée d’un chapiteau corinthien qui porte une figurine de Vénus à demi nue.
40. ÉPINGLE ÉTRUSQUE (?). Une courte tige en or est surmontée d’une petite tête de femme en terre cuite dorée.
41. ÉPINGLE ROMAINE EN ARGENT. La tête se compose d’un chapiteau surmonté d’une figurine de Vénus appuyée à un tronc d’arbre, avec un petit Amour à ses côtés.
42. ÉPINGLE EN OR composée de pièces étrusques et romaines. La tête est formée d’un disque bordé d’un astragale et surmonté d’une petite base sur laquelle on a fixé quatre glands en or estampés, de style romain.
43. ÉPINGLE ROMAINE EN ARGENT. La tige est surmontée d’un chapiteau qui porte une figurine d’Harpocrate.
44. ÉPINGLE ROMAINE EN OR. La tête se compose d’un chapiteau et d’un enfant ailé (un Amour) qui joue de la flûte de Pan, et qui pose sur une petite base rectangulaire.
45. ÉPINGLE GRECQUE EN OR ESTAMPÉ. La tête, en forme de thyrse, est séparée de la tige par un petit gorgerin bordé d’astragales. Le tout est très-bien conservé.
46. ÉPINGLE ROMAINE EN IVOIRE. La tige est surmontée d’un petit globe, de même matière, recouvert d’or.
47. ÉPINGLE ÉTRUSQUE d’une époque de décadence. La tête est formée par un globe façonné à jour et orné de petites bandes.
48. TÊTE D’ÉPINGLE EN ARGENT représentant Vénus nue avec une draperie qui flotte au-dessus de sa tête. La main gauche s’appuie sur un sceptre, tandis que son bras droit s’étend au-dessus d’un Amour ailé qui tient d’une main un miroir et de l’autre une patère en forme de feuille.
49. TÈTE D’ÉPINGLE (?) EN ARGENT représentant un petit coq.
50. TÈTE D’ÉPINGLE EN ARGENT représentant une figurine d’Harpocrate.
C’est surtout dans les pendants d’oreilles que triomphe l’orfévrerie étrusque, et que les ouvriers de l’Italie centrale ont le mieux montré la richesse, la grâce, l’inépuisable abondance de leur imagination, ainsi que les ressources d’un art qu’ils ont porté à sa perfection. Il y a peu d’objets naturels ou artificiels, animés ou inanimés, qu’ils n’aient mis à contribution pour orner ces gracieux bijoux, et nous espérons vivement que l’exemple de ces parfaits modèles contribuera à ramener notre orfévrerie à des traditions d’art et de bon goût qu’elle paraît perdre de plus en plus. Les résultats excellents obtenus à Rome par MM. Castellani, en imitant la plupart des bijoux de cette collection, sont faits pour encourager dans cette voie nos habiles ouvriers, et il ne dépend que d’eux de doter la France d’une industrie dans laquelle nos dispositions naturelles nous feraient bientôt exceller. L’ornementation de ces pendants d’oreilles est très-riche et très-variée. Des fleurs, des fruits, des animaux réels ou fantastiques, des amphores et autres vases de toutes formes, des disques, des cornes d’abondance, s’entremêlent à des rosaces, à des houppes, à des croissants, à des boules, à des chaînettes de tout travail et de toute grosseur, et se groupent de mille manières, au gré de la capricieuse imagination de l’artiste. D’autres fois, ce sont des têtes d’hommes ou d’animaux, des Amours, des Génies, dans les poses les plus variées, assis, ou debout, ou couchés, tantôt sur un cygne, tantôt sur un dauphin ou sur une colombe. Des grenats, des émeraudes opaques, des boules de pâte de verre, des émaux dont les couleurs sont d’une délicatesse exquise, relèvent encore la beauté de ces bijoux. C’est surtout dans les pendants d’oreilles dits à selle, et dans ceux de l’écrin n° 9, que l’on trouvera des exemples admirables de perfection de travail et d’élégance de forme; ils datent de la meilleure époque de l’art étrusque; mais, jusque bien avant dans la décadence, les ouvrages de cette nature ont conservé une beauté relative qui s’explique, sans doute, par l’importance que les femmes ont toujours donnée à cet ornement.
Les pendants d’oreilles funéraires étrusques se distinguent, comme tous les autres bijoux mortuaires, parleurs très-grandes dimensions. En revanche, ils ne sont jamais massifs, et sont formés de lames d’or excessivement minces, Le culte des morts était un des dogmes principaux de la religion des populations de l’Italie centrale, et le positif Étrusque trouvait ainsi moyen de se donner les apparences d’un luxe pieux, qui n’avait au fond que très-peu de réalité.
Les pendants d’oreilles de travail romain sont moins variés de formes; d’une exécution moins soignée et moins délicate que ceux de fabrication étrusque; mais la profusion de pierres, de perles et de pâtes de verre, masque, jusqu’à un certain point, la pauvreté du travail et le manque d’élégance de la disposition générale.