Source du texte original : Bibliothèque Nationale de France.

Notice du catalogue :

http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb341229145

Titre original : La baronnie de Miglos : étude historique sur une

seigneurie du haut comté de Foix / par C. Barrière-Flavy

Auteur : Barrière-Flavy, Casimir (1863-1927).

Éditeur : Impr. de A. Chauvin et fils (Toulouse)

Date d’édition : 1894 (Ce texte bénéficie la même année d’une

publication sous forme de tiré-à-part par la Librairie Privat

(exemplaire aujourd’hui conservé à l’Ecole des Chartes).

Source du tiré-à-part : http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/-files/original/9354ec8e66bbd5d85a6fbf462d4da709.pdf

Copyright © 2020 par Casimir Barrière-Flavy

(domaine public)

Édition : BoD – Books on Demand GmbH, 12/14 rond-point des Champs-Élysées, 75008 Paris.

Impression : BoD - Books on Demand GmbH, Norderstedt, Allemagne.

ISBN : 9782322246977

Dépôt légal : Septembre 2020

Tous droits réservés

Maquettage et Mise en page Reedsy: reedsy.com

Il y a près d’un demi-siècle, feu Adolphe Garrigou, le doyen des archéologues ariégeois (1), attirait l’attention sur divers lieux de la haute Ariège qui avaient été le théâtre de combats livrés par les Francs de Charlemagne aux armées sarrasines. On lit les lignes suivantes dans une de ses savantes publications (2) : « Les Francs s’étant rendus maîtres des positions de Foix, Saint-Paul, Amplaing, Ker, Genat, Tarascon et Sabar (3), le cours de leurs victoires ne fut point interrompu dans cette partie des Pyrénées. Après avoir chassé les Arabes du centre du Sabartès, l’armée alliée dut les poursuivre à travers les trois ports de Siguer, Auzat et Puymaurin (4), et les re» pousser d’un côté jusque dans, l’Andorre, de l’autre jusqu’à la vallée de Carol, où se livra, d’après la tradition, un dernier combat… C’est enfin à quelque lutte désespérée que ces étrangers eurent à soutenir dans leur retraite qu’il faut attribuer les découvertes journalières que l’on fait sur une de nos montagnes les plus élevées, la Gunarde ou Unarde. Là, à chaque pas, se montrent à travers les touffes glissantes du gispel et du rhododendron pyrénéen (les aberdails en patois du pays),àmoitié enfouis dans la terre,