Un certain nombre d’alcaloïdes et de produits chimiques, la plupart découverts depuis peu, étant venus grossir la liste des médicaments dosimétriques, nous allons les indiquer brièvement, en recommandant aux praticiens de vouloir bien les expérimenter.
Alcaloïde cristallisé de l’Erythroxylum coca, arbrisseau originaire du Pérou; c’est une substance alcaline amère et dont les propriétés sont analogues à la caféine. C’est un excitant stomachique.
C’est le principe actif des racines du Gelsemium sempervirens ou jasmin odorant de la Caroline; il a été obtenu pour la première fois par M. Frédigke en 1876. La gelsémine est blanche, très-alcaline et peu soluble dans l’eau. Elle est antipyrétique et antinévralgique.
Substance âcre, visqueuse, aromatique, jaunâtre, extraite par Procter du Lobélia inflata. C’est un émétique expectorant et diaphorétique. Convient contre la pneumonie, le tétanos, etc.
Sel formé par la combinaison de l’acide valérianique avec l’atropine. Convient contre les névroses: épilepsie, chorée, hystérie.
Ces quatre alcaloïdes sont dosés au demi-milligramme, tandis que les suivants le sont au milligramme.
Alcaloïde contenu dans le Cyclamen Europeum, blanchâtre, amorphe, soluble dans l’eau et dans l’alcool.
La cyclamine est laxative à petite dose et purgative à dose plus élevée.
Principe actif découvert par Riederer dans plusieurs espèces de fusains tels que Evonymus Europeus et Evonymus atropurpureus; il est cristallisable et insoluble dans l’eau. L’évonymine, étant laxative et diurétique, convient dans la constipation, la dyspepsie et les maladies pulmonaires.
Alcaloïde du Paullinia sorbilis, d’une saveur astringente et amère; il est antidiarrhéique et fébrifuge.
L’hydrastine est le principe actif de l’Hydrastis Canadensis découvert par Parrish et Durrand, blanche, cristalline et peu soluble dans l’eau. C’est le fébrifuge succédané de la quinine.
Principe amer du brou de noix (Juglans regia), pouvant servir de dépuratif et de vermifuge.
Alcaloïde de l’Iris versicolor: diurétique à petite dose; purgatif et émétique à dose plus élevée.
Principe actif du Leptandra Virginica: tonique et laxatif. La leptandrine est beaucoup employée en Amérique et en Angleterre, soit seule, soit associée au podophyllin, contre la diarrhée, la fièvre typhoïde, etc.
Principe actif du Licopus Virginicus: narcotique; utile contre les hémorrhagies et les toux convulsives.
Composé formé par l’acide tannique et la pelletiérine, alcaloïde découvert par Tanret dans l’écorce du Punica granatum ou grenadier ordinaire; ce nom lui a été donné en mémoire de Pelletier, qui a découvert tant de produits chimiques. C’est un anthelmintique et et un tœnifuge héroïque.
Collection de liquide purulent dans une cavité accidentelle creusée dans le tissu des organes. Divisés en chauds et en froids, ils peuvent aussi être superficiels ou profonds.
Abcès chauds. — Très-fréquents au niveau des téguments, ils sont dus, soit à une cause traumatique ou externe, comme des coups, des blessures, des frottements, soit à une cause interne, générale ou locale, ainsi que cela a lieu chez les jeunes chevaux gourmeux. Ces abcès murissent d’autant plus facilement que la partie où ils se trouvent est plus riche en tissu cellulaire.
Les abcès profonds, dont le développement se fait d’ordinaire lentement, sont d’un diagnostic fort difficile en vétérinaire, et souvent, si leur siège est dans un organe important, ils peuvent amener une mort plus ou moins rapide, soit qu’à un certain moment leur présence est incompatible avec la vie, soit en entraînant une résorption purulente.
Les téguments des animaux étant, en général, durs et épais, il importe, dès le début, de provoquer la maturation de l’abcès, par l’application de cataplasmes de farine de lin, de son torréfié chaud, si la région malade le permet, ou bien par des frictions de pommade mercurielle, camphrée, belladonée, mais surtout d’onguents et de liniments vésicants.
Aussitôt que la collection purulente est formée et que la fluctuation est devenue manifeste, on ponctionne avec le bistouri, un trocart approprié ou enfin avec un cautère pointu chauffé à blanc. Ce dernier procédé est plus avantageux quand il s’agit d’ouvrir un foyer purulent profond et existant surtout dans une région de structure anatomique complexe, parce qu’il expose bien moins à des hémorrhagies, parfois inquiétantes.
Le trocart convient pour ponctionner les abcès très-profonds, où il y a nécessité absolue d’explorer d’abord afin de s’assurer de l’existence de la matière sanieuse.
Mais lorsque l’abcès est gêné dans son développement par une cause quelconque et que sa formation s’accompagne d’une fièvre plus ou moins intense, il faut, outre les topiques indiqués plus haut, employer les alcaloïdes défervescents, lesquels, en faisant tomber le calorique morbide, précipitent la maturation de l’abcès et préviennent des complications. A cet effet, on administre aconitine ou vératrine et digitaline. Les douleurs lancinantes sont calmées avec le chlorhydrate de morphine, en cas de besoin.
Si l’on a à faire à des abcès métastatiques, telles que les collections purulentes accompagnant la pyohémie, les affections septiques, on ajoute à l’emploi des alcaloïdes défervescents l’administration d’un sel de strychnine et d’un sel de quinine (arséniate ou hydro-ferro-cyanate).
Le traitement des abcès, après leur ouverture, n’exige que des soins de propreté, des lotions extérieures et des injections détersives, excitantes, astringentes ou désinfectantes, selon les cas. Dans quelques cas, où le pus n’est pas louable, il faut l’emploi de digestifs introduits à l’aide d’une mèche d’étoupes fines.
Si la suppuration persistait au delà du délai ordinaire, il faudrait bien examiner l’intérieur de l’abcès et s’assurer si elle n’est pas entretenue par la présence d’un corps étranger.
Abcès froids. — Plus fréquents chez le bœuf que chez le cheval, leur formation n’occasionne pas de fièvre. On favorise l’abcédation au moyen d’un mélange, à parties égales, d’onguent vésicatoire et de pommade mercurielle, et on ponctionne sitôt que la fluctuation se montre en un point. Très-souvent, pour faciliter la résolution d’un abcès froid, on est obligé de passer à travers la tumeur une mèche de séton qui, en avivant l’inflammation de ses parois, le transforme, en quelque sorte, en abcès chaud. En cas d’induration périphérique, on a recours à la cautérisation inhérente en plusieurs points.
Voir Balanite.
Suppression de la sécrétion lactée, caractérisée par des mamelles flasques et vides.
Elle reconnaît pour cause la faiblesse, l’épuisement par de rudes travaux ou des maladies graves, le défaut d’alimentation, la phlegmasie de la glande mammaire.
Il faut relever les forces au moyen d’un bon régime; administrer les arséniates de strychnine, de fer et la quassine. Combattre la phlegmasie des mamelles par les moyens convenables. S’il y a obstruction des mamelons, on les débouche en introduisant dans le canal excréteur et jusqu’aux canaux galactophores, une sonde ou un trocart très-fin. Enfin si l’absence de lait dans les mamelles est un signe précurseur d’une affection interne, la sécrétion de lait ne se rétablit qu’autant qu’on aura combattu cette autre maladie.
Maladie caractérisée par la présence d’une notable quantité d’albumine dans les urines. On l’observe dans divers états pathologiques des reins, la paraplégie, les hydropisies et maladies chroniques de la poitrine, les affections typhoïdes, la maladie du coït, chez les femelles pleines, etc.
Les signes qui annoncent l’albuminurie sont: sensibilité dans la région des reins, raideur dans la démarche, injections des muqueuses apparentes, parfois signes de coliques, faiblesse générale et amaigrissement progressif du malade. L’urine, d’abord rougeâtre, devient ensuite jaunâtre, épaisse et floconneuse. On reconnaît que l’urine est albumineuse quand elle donne un précipité blanc par la chaleur et par l’acide nitrique sans en fournir par l’acide acétique.
Les causes dé l’albuminurie résident dans une alimentation insuffisante, de mauvaise qualité.
Le traitement consiste dans l’administration des arséniates de strychnine et de fer, de la quassine trois ou quatre fois par jour. S’il y a de la fièvre, on prescrit les alcaloïdes défervescents. En cas de tempérament lymphatique, on donne l’iodure de fer. S’il y a tendance à l’hydropisie, on a recours à là digitaline, la colchicine ou la scillitine.
Affaiblissement ou abolition de la faculté visuelle sans qu’aucun obstacle empêche l’arrivée des rayons lumineux au fond de l’œil. Cet affaiblissement ou cette perte de la vue dépendent, soit d’une paralysie de la rétine ou d’un état pathologique du nerf optique ou de la partie du cerveau chargé de recevoir les perceptions lumineuses (amaurose idiopathique), soit de lésions d’organes indépendants dé la vision (amaurose symptomatique).
L’amaurose est caractérisée par l’absence de troubles des humeurs de l’œil, la dilatation exagérée de la pupille et l’immobilité de l’iris, qui ne se contracte plus sous l’influence de la lumière.
Le traitement varie suivant les causes étiologiques de la goutte sereine. La forme idiopathique, étant due à une sorte d’anesthésie ou de paralysie de la rétine ou du nerf optique, il s’agit de stimuler ces parties composantes de l’œil. Pour cela on donne le sulfate de strychnine, dont on proportionne l’administration en raison de l’acuité de la maladie.
Comme médication externe, on fait sur les yeux malades deux instillations par jour avec de l’huile phosphorée. On rafraîchit l’amaurotique en lui faisant prendre, matin et soir, du sulfate de magnésie ou du sel vétérinaire Chanteaud, en dissolution dans les barbotages.
Si le malade a de la fièvre, on prescrit un régime diététique et on administre les alcaloïdes antithermiques: vératrine et digitaline.
Le traitement de l’amaurose symptomatique dépend naturellement de l’affection qui l’a produite et l’entretient.
Maladie caractérisée par des infiltrations séreuses du tissu cellulaire, nombreuses et étendues.
Elle est idiopathique ou symptomatique. Sous la première forme c’est une affection par altération des éléments du sang, tandis que sous la seconde, l’anasarque dépend de maladies très-variées, telles que les maladies de cœur et des gros vaisseaux, celles du foie, du poumon, des reins, l’anémie, l’hydrohémie, les hydropisies des cavités viscérales, la distomatose des ruminants.
L’anasarque se décèle par l’apparition très-rapide de tumeurs œdémateuses plus ou moins grandes, sous le ventre, sur les membres, à la tête et parfois sur le corps tout entier. En même temps que les œdèmes se forment, on voit apparaître des pétéchies sur les muqueuses apparentes.
Bien qu’on attribue généralement l’anasarque idiopathique à l’influence d’un froid humide sur l’organisme, la cause prédisposante consiste dans une altération du sang par appauvrissement des éléments plastiques et par prédominance de la partie séreuse. Très-fréquente surtout sur les sujets affaiblis ou surmenés, elle a souvent de la tendance à se compliquer de gangrène, de purpura hémorrhagica.
Il est essentiel, pour vaincre avantageusement cet état pathologique, de proscrire les moyens débilitants, notamment l’emploi irrationnel de la saignée et l’application d’exutoires.
Il faut donner aux animaux une nourriture corroborante, très-alibile sous un petit volume; il est même bon, en cas de nécessité, de recourir au lait, le plus complet et le plus précieux de tous les aliments.
On évite les métastases en fixant, le plus rapidement possible, les œdèmes avec des frictions révulsives, vésicantes. Le feu Renault remplit fort bien cette indication.
Quand les œdèmes présentent un certain volume, on y pratique des scarifications, on applique des pointes de feu fixes et pénétrantes.
A l’intérieur, comme dominante du traitement, on combat l’altération du sang avec le salicylate de quinine, de préférence. A titre d’incitants vitaux, on donne un sel de strychnine, qui fouette le sang trop paresseux et trop faible.
Enfin, pour favoriser la disparition des engorgements œdémateux, on s’adresse aux diurétiques: digitaline, colchicine ou scillitine.
Quand il y a complication de purpura hémorrhagica on a recours à l’ergotine, qui agit en resserrant et en tonifiant les vaisseaux.
Lorsque l’œdème trop volumineux de la tête gêne la respiration, au point de faire craindre l’asphyxie, on relève les ailes du nez à l’aide de lames de plomb, de petits crochets et de fils; dans certains cas on est forcé de pratiquer la trachéotomie.
On abrège la convalescence en relevant les forces du sujet épuisé au moyen de l’arséniate de fer, qui reconstitue le sang, et de la quassine qui, en raison de ses propriétés amères et toniques, excite l’appétit. On fait prendre les granules un peu avant les repas, trois ou quatre fois par jour.
Régime salin; on donne environ 20 grammes de sel journellement.
La liberté du ventre doit être entretenue pendant toute la durée de la maladie, par l’administration, dans les barbotages, du sel vétérinaire Chanteaud, chaque fois une cuillerée à soupe.
Promenade régulière quand la saison le permet, en ayant soin de recouvrir les convalescents d’une bonne couverture. On ne remet ces derniers au travail que graduellement.
L’anasarque symptomatique, conséquence d’une affection grave d’un organe ou résultat d’une maladie infectieuse ou virulente, doit, en outre, être traitée d’après la cause qui lui a donné naissance.
État morbide résultant de la diminution de la masse du sang, qui subit une modification dans la proportion de ses éléments essentiels, notamment une réduction dans le chiffre des globules et un abaissement de l’albumine et des sels.
L’anémie se manifeste par une faiblesse musculaire excessive, la pâleur générale des muqueuses apparentes, la petitesse du pouls et un trouble plus ou moins prononcé de toutes les fonctions.
L’anémie est essentielle, primitive ou symptomatique et secondaire. La première, ayant une cause lente et peu connue, est constamment grave.
Le traitement dosimétrique consiste dans l’emploi de l’arséniate de fer et de la quassine, auxquels on peut ajouter l’iodure de manganèse.
On soumet les malades à un régime substantiel et de digestion facile: marschs, carottes, farineux, pain chez les grands animaux; lait, viandes et élixir alimentaire de Ducro pour les félins de race ou affectionnés.
On ne doit pas oublier de mêler du chlorure de sodium aux aliments ou aux boissons, parce que ce sel est indispensable à l’accomplissement de toutes les grandes fonctions. Le sel de cuisine favorise la nutrition et, en passant dans le sang, il pousse à la création et à l’augmentation des globules rouges.
Joindre à cela une hygiène bien entendue et un travail léger servant de promenade, de gymnastique fonctionnelle.
Dans l’anémie symptomatique il faut ajouter à la médication précitée des moyens contre la cause: hémorrhagies et suppurations abondantes, affections aiguës ou chroniques graves. Lorsque, dans ces cas, l’anémie est tellement avancée et que l’animal est affaibli au point qu’on peut avoir des craintes sérieuses pour son existence, on doit recourir à un moyen extrême, la transfusion du sang().
Phlegmasie de la muqueuse de l’arrière-bouche et du larynx, dans laquelle il y a lésion de la déglutition et de la respiration, ensemble ou séparément.
De là, en vétérinaire, trois espèces principales d’angine:
1° Inflammation de la muqueuse du larynx ou laryngite (voir ce mot);
2° Inflammation de la muqueuse du pharynx ou pharyngite (voir ce mot);
3° Inflammation intéressant à la fois les muqueuses du larynx et du pharynx ou laryngo-pharyngite (voir ce mot).
Enfin l’angine, au lieu d’être franchement inflammatoire, peut revêtir des caractères spéciaux. Voir, pour angine croupale, le mot diphthérite et pour angine gourmeuse, l’article gourme.
Affection, vulgairement dénommée coup de chaleur, très-fréquente chez le cheval, le bœuf et le mouton pendant les grandes chaleurs.
Due à un défaut d’hématose du sang, l’anhémathosie n’est pas le résultat d’une congestion ou apoplexie pulmonaire, ainsi qu’on le croit généralement, mais bien d’une asphyxie rapide (H. Bouley). Elle a pour cause principale la raréfaction de l’atmosphère par une température élevée. Cette asphyxie du sang provient de la brusque suppression de la perspiration cutanée, suivie de l’introduction, dans les voies circulatoires et respiratoires, d’une certaine quantité d’acide carbonique.
Il existe donc une véritable intoxication générale, entraînant une sidération considérable du système nerveux, par suite une paralysie des poumons et des fibres du cœur, paralysie qui est la cause de l’effrayante et persistante symptomatologie qu’on observe.
En voici les principaux signes: grande anxiété ; muqueuses apparentes cyanosées; respiration très-accélérée et profonde, à tel point que le battement tumultueux des flancs fait craindre à chaque instant la chute imminente du malade; pouls vite et dur, et température variant entre 40 et 42°.
Il faut remédier au plus vite à cet état de choses et combattre la paralysie des viscères affectés, si l’on veut prévenir l’asphyxie, par conséquent une mort rapide.
Les saignées, les douches froides sur la tête et le corps, les frictions révulsives, l’installation du malade dans un endroit aéré, sont des moyens suffisants quand la maladie est légère. Mais dans les cas graves on doit administrer coup sur coup, toutes les huit ou dix minutes, des granules d’arséniate de strychnine et d’acide phosphorique.
Cette médication, énergiquement poursuivie, donne presque toujours d’heureux résultats, les symptômes inquiétants disparaissent graduellement et le retour à la santé a généralement lieu en quelques heures. Néanmoins il est prudent de maintenir les sujets malades, pendant deux jours, au régime de la paille, et des barbotages tenant en dissolution un mélange de sulfate de soude et d’azotate de potasse ou de sel salicylé Chanteaud.
Diminution ou perte de l’appétit. Elle est consécutive à la plupart des maladies; mais elle peut dépendre aussi d’un état pathologique quelconque de la cavité buccale, d’une irritation des voies digestives, etc.
Il faut remédier aux maladies des dents, traiter les plaies de l’intérieur de la bouche, pratiquer l’opération du lampas quand le palais paraît tuméfié, administrer le sel vétérinaire Chanteaud dans les barbotages.
Voir Charbon.
En médecine vétérinaire on désigne sous ce nom une maladie générale, éruptive et contagieuse, affectant l’espèce bovine, les petits ruminants et les porcs. Elle se communique même à l’homme par l’usage de lait cru ou incomplètement bouilli provenant d’animaux malades. On l’appelle vulgairement la cocotte.
La fièvre aphtheuse a reçu cette appellation en raison de l’éruption vésiculaire qui en forme le symptôme prédominant. Ce sont de petites vésicules transparentes, blanches et arrondies, se développant sur la muqueuse de la bouche, sur le nez, les mamelles et dans les espaces interdigités.
Sa nature parasitaire est encore inconnue jusqu’à présent.
Bien que la cocotte soit loin de présenter la gravité de la peste bovine, elle occasionnée néanmoins des pertes considérables à l’agriculture; elle prédispose notamment les femelles en état de gestation à de fréquents avortements.
Au début on constate de la lièvre; cessation de la rumination; mufle sec, langue rouge, sèche et chaude. Dans cette première période il faut donner les défervescents: aconitine, vératrine et digitaline.
Dans la deuxième période on voit apparaître des vésicules isolées ou confluentes, occasionnant une salivation abondante, de mauvaise odeur et rendant la préhension et la mastication des aliments difficile el même impossible.
Quand il existe des aphthes sur les mamelles et dans les espaces interdigités, les sujets souffrent beaucoup: alors le trayage et la marche deviennent très-difficiles.
Si la maladie s’est déclarée dans une étable renfermant plusieurs individus, nous conseillons l’inoculation de la bave, soit avec la lancette ou ce qui est plus économique, en faisant distribuer à tout le bétail une petite poignée de regain, sali par la salive des malades. De cette façon on produit une épizootie artificielle, dont la marche est plus rapide, plus bénigne et dont on est quitte plus vite.
On touche les plaies, laissées par les vésicules déchirées sous l’influence des mouvements de la langue et des lèvres, avec du jus de citron, de l’hydrate de chloral boraté ou une solution astringente quelconque miel 25 grammes, HCL 15 grammes, HO 300 grammes. Cette dernière composition pharmaceutique nous a toujours donné de bons résultats.
Dans ces derniers temps on s’est aussi servi très-avantageusement d’eau salicylée avec laquelle on lave la bouche et les naseaux des bêtes malades, trois fois par jour. La solution est composée d’acide salicylique, deux ou trois grammes par litre d’eau.
S’il existe des fongosités dans les ulcères interdigités, on les cautérise avec le nitrate d’argent ou la liqueur de Villate.
On doit traire souvent et avec ménagement; il est bon, en cas d’une éruption vésiculeuse très-abondante aux trayons, de se servir de tubes trayeurs. Onctions avec le glycérolé saturné.
On combat l’élément infectieux ou parasitaire par l’administration de salycilate de quinine et de sulfure de calcium.
Litière molle et abondante, arrosée entre temps, avec un peu d’eau phéniquée, ou d’eau salicylée, à la dose 25-30 grammes dissous dans un seau d’eau chaude, afin de détruire les germes virulents. Soins hygiéniques et de police sanitaire pour empêcher la propagation de l’épizootie. Aliments de mastication facile et barbotages avec un sel laxatif.
Inflammation des articulations, caractérisée par le gonflement et la douleur.
On reconnait l’arthrite aiguë, l’arthrite traumatique et l’arthrite des jeunes animaux.
1° Forme aiguë ou essentielle. — Etant toujours aggravée par une fièvre plus ou moins intense, il s’agit d’abord de faire tomber celle-ci au moyen des alcaloïdes défervescents.
Saignée modérée en cas de besoin. Ensuite, comme traitement local, on a recours aux cataplasmes émollients, à des frictions avec de la pommade camphrée et belladonée, des fomentations, des bains, si la région le permet, des douches ou des frictions révulsives.
On soumet le malade à une diète blanche et au sel vétérinaire Chanteaud dans les boissons.
Dans le cas où l’arthrite revêt le caractère chronique et qu’il en résulte une claudication, on a recours à la cautérisation.
2° Forme traumatique. — Celle-ci est compliquée par l’existence d’une fistule donnant abondamment du pus cailleboté et très-fétide. S’il y a fièvre, on prescrit les défervescents comme dans le cas précédent.
Les vésicatoires, l’onguent égyptiac, les douches d’eau froide, les injections de glycérine et notamment de glycérolé à base d’hydrate de chloral peuvent être employés comme traitement local.
En cas de plaie articulaire ou tendineuse on peut, dès le début, obtenir l’occlusion de celle-ci, en introduisant dans le conduit fistuleux un petit trochisque fait avec de la dextrine et du sublimé corrosif, qui coagule la synovie et forme une escharre faisant l’office de bouchon obturateur.
Si un corps étranger est resté dans la plaie, comme une esquille d’os, il faut l’extraire.
Quand la maladie est ancienne et que l’animal est épuisé par la souffrance, on relève les forces de l’organisme avec arséniate de strychnine, de fer et la quassine. Le traitement local par excellence, celui dont l’emploi donne toujours des succès certains, est l’irrigation d’eau froide, continuée jour et nuit jusqu’à cicatrisation de la plaie.
Quand l’arthrite est suppurative, il faut débrider largement, passer des mèches, pratiquer des mouchetures et des injections antiseptiques, avec eau chlorurée, eau phéniquée ou permanganate de potasse, avec H0 salicylée.
3° Arthrite des jeunes animaux. — Maladie très-fréquente dans les pays d’élevage. On sait, depuis les recherches modernes, que l’inflammation, dont les articulations sont le siège, n’est que symptomatique et que cet état morbide est dû à une altération du sang, à un manque d’éléments minéraux dans ce liquide, à une véritable diathèse cachectique. On la voit assez souvent régner à l’état enzootique et elle frappe les animaux seulement pendant les premiers mois qui suivent leur naissance, pendant la période d’allaitement.
Cette affection est toujours grave et d’autant plus meurtrière que les individus sont plus jeunes.
On combat la fièvre avec les défervescents et on active la nutrition au moyen de l’arséniate de strychnine. L’altération du liquide circulatoire est combattu avec les granules ostéotrophiques, composés de phosphate de chaux et d’hypophosphite de soude: trois granules de chaque toutes les heures.
Sur les tuméfactions articulaires on peut donner des douches ou faire des embrocations calmantes et résolutives. En cas d’abcédation on traite selon les indications.
S’il existe une diarrhée dyssentérique épuisante, on s’en rend maître avec le sous-nitrate de bismuth, l’acide tannique ou l’ergotine.
Dans les pays où cette maladie est enzootique, on peut la prévenir, en mieux nourrissant les mères pendant toute la durée de la gestation et en ajoutant même à leurs aliments des sels calcaires, afin de remplacer ceux qui y font défaut. Régime salin. En procédant ainsi le développement du fœtus se fait dans de bonnes conditions et ce dernier ne voit pas le jour dans un état d’anémie et de faiblesse.
Une forme de l’arthrite, qu’on observe dans certaines régions, mais plus souvent sur les jeunes animaux que sur ceux adultes, consiste dans une synovite de l’articulation fémoro-tibio-rotulienne, compliquée parfois de luxation de la rotule. Cette affection, qui se traduit par une boiterie plus ou moins forte, peut intéresser un seul ou les deux grassets et est due à un violent effort ou à une cause contondante, chez les individus d’un certain âge, tandis que chez les jeunes poulains, par exemple, elle se rattache à une diathèse scrofuleuse. On conçoit aisément que les os de ces petits êtres, ayant reçu de leur mère un lait peu riche en substances alcalines, étant peu consistants et les jointures articulaires mal soudées, cet accident doit se produire facilement sous l’influence de mouvements quelque peu désordonnés.
Pour combattre cet état morbide, qui entraîne toujours le dépérissement et puis la mort, on institue le traitement général indiqué plus haut.
Comme médication locale, le seul agent curatif est la pommade de bichromate de potasse, dont on fait deux frictions sur la partie externe de la région rotulienne, à un jour d’intervalle. On emploie de 1-2 grammes de bichromate potassique sur environ 20-30 grammes d’axonge, cela dépend de la finesse de la peau des animaux. Il faut être prudent dans l’emploi de ce sel, qui, en raison de son action escharrotique, peut produire des tares indélébiles ou des intoxications incurables.
Affection caractérisée par un épanchement de sérosité dans la cavité abdominale.
L’ascite essentielle est le résultat d’une péritonite chronique. Ses signes pathognomoniques sont: fort gonflement du ventre avec fluctuation évidente dans les parties déclives; pouls faible et lent; muqueuses pâles; souvent tuméfaction du bas-ventre et œdématie des extrémités.
Le traitement externe consiste dans l’application d’un sinapisme dérivatif, de frictions avec du vinaigre scillitique jusqu’à rubéfaction complète de la peau ou d’onctions avec de la pommade mercurielle.
Le traitement interne, le plus important, exige l’administration de l’arséniate de strychnine, de la colchicine ou de la scillitine et parfois du calomel, environ cinq fois par jour. Il faut surtout pousser à l’uropoïèse.
Sel vétérinaire Chanteaud dans les boissons.
Régime substantiel et quassine avant chaque repas.
La paracenthèse de l’abdomen, c’est-à-dire la ponction du sac péritonéal avec un trocart, donne quelquefois de bons résultats, surtout chez le chien. On se sert avantageusement de l’aspirateur Landrin avec trocart capillaire. L’on ne doit pas toujours se contenter de la ponction simple, qui n’amène que l’évacuation du liquide épanché dans le péritoine et que l’on est obligé de réitérer très-fréquemment. C’est ainsi qu’après l’opération on peut faire une injection iodée, composée d’un cinquième de teinture d’iode et de quatre cinquièmes d’eau distillée, avec addition d’une petite quantité d’iodure de potassium, pour précipiter l’iode. Retirer le liquide après une ou deux minutes.
L’ascite symptomatique est, le plus souvent, le résultat de maladies organiques du foie, de la rate, du mésentère, des reins, de l’utérus, etc. Il faut alors essayer de lutter d’abord contre ces maladies pour faire disparaître l’ascite qui en est consécutive.
État morbide caractérisé par la suspension des phénomènes de la respiration, entraînant celle des fonctions cérébrales, musculaires, et de toutes les autres fonctions vitales.
Toute cause qui empêche l’hématose du sang amène l’asphyxie: submersion, strangulation, compression. de la poitrine ou de la trachée, aspiration de gaz irrespirables ou délétères, abcès du pharynx et du larynx, lésion des nerfs pneumo-gastriques déterminant le cornage, pousse outrée, parturitions laborieuses entraînant la mort apparente des nouveau-nés.
On comprend qu’il faut d’abord supprimer la cause. Exposer le malade en plein air. Recourir à la respiration artificielle, aux irrigations d’eau froide ou application de glace sur la tête, aux frictions excitantes sur toute la surface du corps, à la trachéotomie, à l’injection intra-veineuse de 2-4 grammes d’AzH3, moyen surtout à utiliser alors que tous les autres sont restés inefficaces. On conseille aussi de plonger les nouveau-nés dans un bain d’eau chauffée à 48° ; ce moyen réussit souvent.
Ne jamais oublier de stimuler les forces de l’organisme au moyen d’un sel de strychnine, administré tous les quarts d’heure et même toutes les huit ou dix minutes.
Synonyme de débilité, faiblesse, prostration. Elle consiste dans une diminution générale ou partielle de l’action organique et peut dépendre de la constitution de l’individu ou être consécutive à beaucoup de maladies.
Cette affection est très-fréquente chez les chevaux mal nourris, soumis à un service trop pénible.
Donner régulièrement aux animaux fatigués du chlorure de sodium et du sel salicylé vétérinaire dans les aliments ou les boissons et administrer journellement, matin et soir, des granules d’arséniate de strychnine.
Voir Pousse.
Il arrive souvent qu’à la suite de variations atmosphériques, notamment quand une forte chaleur succède à un froid humide, les chevaux présentent les signes suivants: torpeur, inappétence, pouls petit et filant, battements de cœur faibles et marche vacillante, pénible. A l’écurie, ils demeurent immobiles, sommeillent, changent souvent d’appui, puis se couchent. On rafraîchit l’intestin avec le sel vétérinaire Chanteaud, et l’on prescrit arséniate de caféine pour relever le cerveau de sa torpeur, et arséniate de strychnine pour réveiller l’excitabilité de la moelle épinière. Deux ou trois jours de traitement suffisent pour faire disparaître le malaise.
Défaut de nutrition des parties organiques qui, par suite, diminuent de volume et s’amaigrissent.
Frictions irritantes, application de sétons, douches froides, électricité, contre l’anémie locale.
A l’intérieur, on combat la paralysie du système nerveux à l’aide d’un sel de strychnine.
Exercice régulier.
Contusion, avec ou sans plaie, dans les régions de la couronne, du paturon ou du boulet.
Remédier avant tout aux causes qui les produisent et les aggravent.
Compresses d’eau saturnée, douches, cataplasmes émollients, bains astringents. Si l’atteinte a son siège près du bourrelet, il faut empêcher la compression du biseau de l’ongle, par l’amincissement de la paroi à l’aide de la feuille de sauge et de la rainette. Réprimer les exhubérances charnues avec la liqueur de Villate.
Quelquefois il y a un léger mouvement fébrile avec inappétence; donner alors un mélange de sulfate de magnésie et de sel de nitre.
Expulsion du fœtus avant le terme naturel et avant qu’il soit viable.
Divisé en sporadique ou accidentel, enzootique et artificiel ou provoqué.
1° Avortement sporadique. — Dù à des causes mécaniques agissant directement sur l’utérus et son fruit; à un travail excessif; à l’administration de médicaments énergiques; à de violentes coliques; à des affections générales qui déterminent un trouble dans les principales fonctions; à une disposition individuelle et constitutionnelle des femelles.
Si l’on est appelé assez à temps, il faut chercher à prévenir cet accident. Saignée modeste chez les sujets pléthoriques et administration d’un sel de morphine, de croton-chloral et d’iodoforme, cinq granules de chaque toutes les quelques minutes.
Régime diététique et bonne litière.
Quand il n’y a plus moyen d’empêcher l’expulsion du fœtus et que le travail est déjà commencé, il faut aider sa prompte sortie par tous les moyens usités en pareil cas. Si le col de l’utérus est peu ouvert et si le travail est languissant, on donne l’arséniate de strychnine conjointement avec l’hyosciamine ou l’atropine, à des intervalles très-répétés. Ces médicaments combattent le spasme et la paralysie et provoquent les contractions de la matrice.
Bien s’assurer chaque fois qu’il ne reste aucun débris du placenta dans la cavité utérine, puis retirer, avec une éponge bien propre, les liquides qui peuvent y être épanchés; procéder, en quelque sorte, à une toilette préventive, qui est de la plus haute importance. Si on néglige ces simples précautions, les produits restés dans l’utérus entrent vite en putréfaction, sont ensuite absorbés par toute la surface de la plaie utérine, et, en passant dans le torrent de la circulation, ils déterminent une irritation du sang, un empoisonnement général de ce liquide, une scepticémie, c’est-à-dire un état pathologique contraire aux fonctions vitales. Dans ce cas on doit employer les injections intra-utérines et vaginales astringentes (décoction d’écorce de chêne) et antiputrides, désinfectantes, à base d’acide phénique, de permanganate de potasse, d’hydrate de chloral boraté, préconisé par le docteur Hébert ou d’acide salicylique. Il est indispensable, à la suite de ces injections, de retirer soigneusement, avec une éponge propre, le liquide restant dans l’utérus qui, chez nos femelles domestiques, présente une inclinaison de haut en bas et d’arrière en avant, disposition anatomique empêchant le liquide injecté de s’échapper librement et totalment hors des voies génitales.
On combat la fièvre par l’emploi des défervescents.
Les complications étant faciles, soit pendant, soit après l’avortement, exigent des soins spéciaux. (Voir hémorrhagie, renversement et déchirure de l’utérus, non-délivrance, fourbure aiguë.)
Avortement enzootique. — Accident de la gestation de nature épizootique, fréquent dans certaines localités sur la jument et la vache et très-préjudiciable aux intérêts des éleveurs, non-seulement à cause de la perte des produits, mais aussi à cause des conséquences qu’il peut avoir pour les mères.
On attribue l’avortement épizootique aux années très-pluvieuses, humides, ne produisant que des fourrages aqueux, avariés, vasés, rouillés, recouverts de moisissures et prédisposant ainsi les femelles pleines à une faiblesse générale, à l’aglobulie. Cet état adynamique, surtout dans les terrains bas et facilement inondés, exerce une action stupéfiante sur l’organisme génital, d’où il résulte ceci: le fœtus et ses annexes cessent peu à peu leurs rapports intimes avec l’utérus, meurent et puis entrent en voie de décomposition, avec formation de microcoques ou de bactéridies, et ceux-ci, agissant à la manière du seigle ergoté, provoquent alors l’expulsion du fruit, laquelle a généralement lieu au bout de quelques jours. On trouve toujours les enveloppes décolorées, friables, et le fœtus plus ou moins emphysémateux.
Une fois que le mal enzootique s’est déclaré dans une habitation, on peut être sûr que toutes les autres femelles pleines vont avorter l’une après l’autre. C’est donc, en même temps, une maladie infectieuse; cette infection miasmatique a lieu par la muqueuse génitale.
Dans les contrées où l’on craint l’avortement épizootique, on doit administrer aux femelles pleines: cinq granules arséniate de strychnine, pour stimuler l’économie, et autant de granules de salicylate ou d’hydro-ferro-cyanate de quinine, pour lutter contre l’élément infectieux, pour neutraliser l’action nocive des êtres cryptomagiques. Régime salin.
On combat la fièvre, toujours intense, qui accompagne l’évacuation du produit de la conception, avec les alcaloïdes défervescents.
A la suite de l’opération, on doit immédiatement détruire le fœtus et la poche des eaux, retirer la femelle de l’étable pour nettoyer et désinfecter la place qu’elle a occupée, avec une solution de chlorure de chaux, d’acide phénique ou de l’eau salicylée.
Injections désinfectantes dans l’utérus et le vagin.
Grands soins de propreté dans l’habitation. Enfouissement du fumier suspect. Lavage à grande eau et notamment avec de l’eau acidulée d’S03. Fumigations désinfectantes avec un mélange de CaCI, d’HCI et d’H0, dans la proportion de 3: ½ et 1 ½. Bonne litière et demi-diète.
Combattre les complications s’il en survient.
En suivant ponctuellement ces prescriptions, nous pouvons affirmer que les animaux sont guéris en moins de trois jours, et, d’un autre côté, l’on évitera à l’agriculture des pertes considérables.
Le moyen le plus sage pour prévenir cet accident dans les pays où il sévit comme un fléau, ce serait de pousser activement dans la bonne voie du progrès agricole.
Avortement artificiel. — Celui qui est provoqué artificiellement par le vétérinaire pour conserver la vie à la mère quand des obstacles du côté de celle-ci s’opposent à la sortie du fœtus, ayant une fois acquis son entier développement.
1° Irritation du col utérin avec la main. — 2° Ponction des enveloppes à l’aide d’une sonde pointue. — 3° Irrigations vaginales avec de l’eau ordinaire, faites toutes les trois heures.
Ces divers procédés amènent progressivement la dilatation du conduit utéro-vaginal. On provoque les douleurs de la parturition avec ergotine ou arséniate de strychnine et hyosciamine.
En cas de complications instituer le traitement dosimétrique défervescent.
Inflammation de la membrane muqueuse qui revêt la partie inférieure du pénis. Elle est caractérisée par du gonflement, de la douleur, de la rougeur et de la chaleur.
On nettoie la verge et on prescrit des bains locaux froids et astringents. Dans le cas de phimosis ou de paraphimosis, recourir aux douches, aux mouchetures, à l’application de sangsues sur les parties œdématiées et combattre la dysurie en recourant à l’action combinée du sulfate de strychnine et de l’hyosciamine, et cela à des doses d’autant plus rapprochées que la miction est plus difficile.
Inflammation des tissus sous-ongulaires dans la région des talons des équidés, produite par des foulures, des compressions ou des contusions.
Bien parer le pied, amincir le talon foulé, mais sans faire saigner et donner des bains astringents.
Si la bleime, au lieu d’être sèche ou humide, est suppurée, il faut enlever toutes les parties altérées et l’on fait un pansement avec de la liqueur de Villate ou un pansement à la glycerine iodée, trois parties de glycérine pour une de teinture d’iode. Ce pansement donne d’exellents résultats.
Bonne ferrure; appliquer un fer à planche ou à éponge large. Onctions fréquentes avec de l’onguent de pied.