L'arrivée d'un bébé dans un couple est source de bonheur et de joie, mais aussi de nouvelles préoccupations :
Comment répondre aux besoins d’éducation de l'enfant ?
L’éducation est-elle devenue une mission impossible ?
Bien sûr, tous les parents désirent le meilleur pour leur enfant !
Et ils possèdent tous des compétences pour l’éduquer.
Pourtant, à l’heure actuelle, on entend dire souvent que les enfants grandissent sans limites, que les parents ne savent plus dire non...
Le livre "GRANDIR AVEC DES LIMITES ET DES REPÈRES" apporte des
réponses à toutes les questions que les (futurs) parents peuvent se
poser.
Il accorde une place particulière au papa, dont le rôle éducatif
est ici pleinement mis en exergue.
Plus concrètement, le livre propose une série d'informations concernant l’éducation, les principes de bases et les soins de santé. Elle aborde également la notion de filiation, l'autorité parentale et les droits de l'enfant.
Dans le livre, "GRANDIR AVEC DES LIMITES ET DES REPÈRES" nous présentons les points de vue de plusieurs spécialistes respectés, car le genre de découvertes qu’ils ont faites peuvent être utiles et instructives pour les parents. Toutefois, il faut reconnaître que de telles opinions sont souvent susceptibles de changer ou d’être révisées,
Ce guide, a été créé pour vous aider, il cite, résume, traduit, utilise de l’information, des faits, des théories, des statistiques, des œuvres, etc., d'autres auteurs; Il a été élaboré à partir des documents disponibles sur différents sites et de diverses sources trouvées à partir des recherches sur Internet, nous conseillons au lecteur de consulter les sources dans la Bibliographie à la fin du livre pour de plus amples information sur le sujet.
Pourquoi est-ce si important de fixer des limites ?
Faut-il les mettre en place dès la naissance ?
Comment faut-il les établir ?
En faut-il beaucoup ?
En fonction de quoi ?
Une sanction est-elle nécessaire si les règles ne sont pas respectées ?
Aider l’enfant à grandir est un rôle complexe qui renvoie les parents à des sentiments contradictoires : d’un côté, le désir de préserver leur tout-petit, de l’autre, l’envie qu’il acquiert son autonomie au plus vite.
L’enfant explore le monde qui l’entoure, d’abord dans le cocon familial, puis progressivement en dehors de la famille. Dans cette exploration, dans ces découvertes, il sera confronté à la réalité. L’éduquer, c’est lui donner un cadre sécurisant à l’intérieur duquel il est intéressant de grandir, même si cela comporte la frustration de certains désirs.
En éduquant leur enfant, les parents lui montrent combien il est important pour eux, ils lui donnent sa place d’enfant, ils l’aident à se confronter à la réalité en lui fixant des limites et en lui donnant des repères.
L’enfant apprend qu’il n’est pas toujours facile de vivre avec les autres. Cela suppose le respect de certaines règles, mais cela apporte aussi beaucoup : échanges, amitiés, rencontres, solidarité ...Loin de vouloir révolutionner l’éducation ou donner des recettes, ce livre invite à la réflexion. Elle donne des pistes que chaque parent pourra adapter selon le moment, l’âge de l’enfant, la difficulté rencontrée pour mettre des limites, les maintenir et accompagner l’enfant sur le chemin de l’autonomie.
En Allemagne, une étude menée auprès de 2 000 femmes a révélé que les enfants dont la mère était désireuse de fonder une famille étaient, à la naissance et plus tard, bien mieux portants sur les plans physique et affectif que les enfants mis au monde par une mère qui ne les désirait pas. D’autre part, selon un spécialiste, par rapport à une femme vivant une relation sécurisante, une femme dont la vie conjugale est orageuse court un risque accru de 237 % de mettre au monde un bébé physiquement et émotionnellement perturbé.
Manifestement, donc, le père constitue un élément important dans le bon développement de son enfant. Le docteur Thomas Verny dresse ce constat : “ Peu de facteurs sont aussi dangereux pour un enfant, au plan physique comme au plan affectif, qu’un père qui brutalise ou néglige la mère. ” En effet, on dit souvent que le plus beau cadeau qu’un enfant puisse recevoir est un papa qui aime sa maman.
Les hormones liées au stress et à l’anxiété, sécrétées dans le sang de la mère, peuvent avoir des répercussions sur le fœtus. Toutefois, seule l’anxiété intense et durable, et non des émotions négatives passagères ou de petits soucis, présenterait un danger. Ce qui importe le plus, semble-t-il, c’est ce que la mère ressent pour l’enfant qu’elle porte.
Vous rappelez-vous la première fois que vous avez tenu votre nouveau-né dans vos bras ?
Bien vite, vous avez compris que votre enfant aurait besoin de vos conseils de nombreuses années durant. L’énormité de la responsabilité vous est pleinement apparue. Vous vous êtes peut-être senti dépassé.
Si le rôle de parent a toujours été exigeant, il l’est d’autant plus maintenant. Pourquoi ?
Parce que le monde est plus compliqué que lorsque vous-même étiez enfant. Certaines des menaces morales auxquelles les enfants font face, par exemple quand ils sont sur Internet, n’existaient pas il y a quelques décennies.
Comment aider votre enfant à éviter les embûches morales de notre société moderne ?
Voici des suggestions.
Que ressent-il ?
A la naissance, le bébé ne comprend pas tout ce qui se passe autour de lui et en lui (faim, froid, coliques, angoisses...). Il a besoin que ses parents mettent de l’ordre dans ses sensations et lui traduisent ce qu’il ne comprend pas (“Tu as faim, je vais te donner à manger”, “on dirait que tu as mal au ventre”).
Les pleurs, un moyen de communication...
Quand il pleure, il est envahi par ce qu’il ressent. Les pleurs sont un moyen de communiquer pour le bébé. Parfois, cette situation est difficile à supporter et à interpréter. Tous les parents peuvent se sentir énervés, perdus, incompétents... Mais progressivement, ils vont comprendre la signification des pleurs de leur bébé : la faim, la fatigue... Quelquefois, le bébé pleure pour exprimer son malaise, son désarroi, ses protestations, ou encore il évacue par ce biais les tensions accumulées pendant la journée.
Les petits n’ont pas encore pris l’habitude de gérer leurs émotions. Ce seul facteur peut expliquer des crises occasionnelles. Mais il existe d’autres raisons encore.
Pensez au changement qui se produit dans la vie d’un enfant de deux ans. Depuis sa naissance, ses parents ont été aux petits soins pour lui. Dès qu’il pleurait, ils accouraient : « Est-il malade ? Est-ce qu’il a faim ? Besoin d’un câlin ? Besoin d’être changé ? » Les parents faisaient tout pour qu’il se sente mieux. Et c’est bien naturel : un bébé est totalement dépendant de ses parents !
Mais vers l’âge de deux ans, un enfant prend conscience que ses parents n’accourent plus aussi vite qu’avant. Alors qu’ils étaient à son service, voilà maintenant qu’ils lui demandent de faire ce qu’ils veulent eux. Le vent a tourné, et un petit ne l’acceptera peut-être pas sans protester. D’où les caprices...
Un enfant finit généralement par se faire à l’idée que ses parents sont là pour l’éduquer, pas seulement pour le servir. Si tout va bien, il comprendra un jour que son rôle est de leur obéir
Faut-il dire NON à un bébé ?
Il ne s’agit pas vraiment de dire non.
Les premiers mois, les parents sont au plus près des besoins de l’enfant. C’est à ce moment que se construit sa sécurité intérieure et sa confiance dans les autres. Une réponse rapide à un appel est essentielle.
Peu à peu, les parents introduisent des délais raisonnables. Le bébé est capable de supporter les petites attentes. Ces délais sont les premiers “non” que les parents adressent à leur bébé. Les parents accompagnent le délai par une explication, des mots:
“J’ai préparé ton repas, tu vas bientôt manger .”
Pour se développer, le bébé a besoin de continuité et de régularité.