A Inès.
La poésie est parfois un autre langage qui donne accès à l’interprétation du monde. Parfois, oui, elle ouvre le cœur des hommes. Parfois.
J’ai de l’argent, j’ai du pouvoir
J’ai un grand château en albâtre
Une mezzanine en poutres noires
Des vases de Chine qui veulent me battre
Mais l’ennui ronge
Jusqu’à mes songes
Mais l’ennui ronge
Une éponge, une oronge
Chaque fin de semaine les amis
Viennent en guise de remède
De beaux compliments bien choisis
Lancés à l’esprit d’un bipède
Dans une impasse, un labyrinthe
Le fil d’Ariane glisse dans ma main
Des mots rares comme térébinthe
Sont en moi et je m’y tiens
Lorsque que j’ai soufflé la première fois
De tout mon cœur déconfit
Ce fut sur ton cou froid
Qui pour toujours est muni