A Inès.

La poésie est parfois un autre langage qui donne accès à l’interprétation du monde. Parfois, oui, elle ouvre le cœur des hommes. Parfois.

Esquisse d’un éternel insatisfait

J’ai de l’argent, j’ai du pouvoir

J’ai un grand château en albâtre

Une mezzanine en poutres noires

Des vases de Chine qui veulent me battre

Mais l’ennui ronge

Jusqu’à mes songes

Mais l’ennui ronge

Une éponge, une oronge

Chaque fin de semaine les amis

Viennent en guise de remède

De beaux compliments bien choisis

Lancés à l’esprit d’un bipède

Dans une impasse, un labyrinthe

Le fil d’Ariane glisse dans ma main

Des mots rares comme térébinthe

Sont en moi et je m’y tiens

Sommaire

1995

Rencontre

Lorsque que j’ai soufflé la première fois

De tout mon cœur déconfit

Ce fut sur ton cou froid

Qui pour toujours est muni