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A Wallace D. Wattles dont les écrits ont déjà changé la vie de tant de gens et pour qu’ils continuent à le faire jusqu’à ce que son idéal soit atteint.

A mon épouse Françoise et à mes enfants Olivier, Stéphane et Laurence, et à leur famille, pour leurs encouragements et leur joie de vivre qui sont pour moi une source d’inspiration permanente.

Réalisation : VSF Ambassadors, juin 2011
Les Froments – Les Hauts-Hubacs 26220 Dieulefit

Editeur : Books on Demand GmbH
12/14 rond point des Champs Élysées 75008 Paris

Impression : Books on Demand, Norderstedt, Allemagne

ISBN : 978-2-32200-410-2

Dépôt légal : juin 2011

Table des matières

Avant-Propos

Chapitre 1 Une Exploration

Chapitre 2 Question de Croyance

LIVRE 1 La Science Pour Devenir Riche

Préface

Chapitre 1 Le Droit d’Etre Riche

Chapitre 2 Il Existe Une Science Pour Devenir Riche

Chapitre 3 Les Opportunités Sont-Elles Monopolisées ?

Chapitre 4 Le Premier Principe de la Science Pour Devenir Riche

Chapitre 5 L’Expansion de la Vie

Chapitre 6 Comment les Richesses Viennent à Vous

Chapitre 7 Gratitude

Chapitre 8 Penser d’une Certaine Manière

Chapitre 9 Comment Utiliser la Volonté

Chapitre 10 Davantage d’Utilisation de la Volonté

Chapitre 11 Agir de la Certaine Manière

Chapitre 12 Action Efficace

Chapitre 13 Trouver la Bonne Affaire

Chapitre 14 L’Impression d’Accroissement

Chapitre 15 L’Homme qui Progresse

Chapitre 16 Quelques Observations de Prudence et de Conclusion

Chapitre 17 Résumé de la Science Pour Devenir Riche

LIVRE 2 La Science Pour Etre en Bonne Santé

Préface

Chapitre 1 Le Principe de Santé

Chapitre 2 Les Bases de la Foi

Chapitre 3 La Vie et ses Organismes

Chapitre 4 Quoi Penser

Chapitre 5 La Foi

Chapitre 6 Usage de la Volonté

Chapitre 7 La Santé Qui Vient de la Source

Chapitre 8 Résumé des Actions Mentales

Chapitre 9 Quand Manger

Chapitre 10 Quoi Manger

Chapitre 11 Comment Manger

Chapitre 12 La Faim et les Appétits

Chapitre 13 En Résumé

Chapitre 14 La Respiration

Chapitre 15 Dormir

Chapitre 16 Instructions Supplémentaires

Chapitre 17 Une Synthèse de la Science Pour Etre en Bonne Santé

LIVRE 3 La Science Pour Devenir Grand

Chapitre 1 Toute Personne Peut Devenir Grande

Chapitre 2 Hérédité et Opportunité

Chapitre 3 La Source de Pouvoir

Chapitre 4 L’Esprit de la Source

Chapitre 5 Préparation

Chapitre 6 Le Point de Vue Social

Chapitre 7 Le Point de Vue Individuel

Chapitre 8 La Consécration

Chapitre 9 L’Identification

Chapitre 10 L’Idéalisation

Chapitre 11 La Réalisation

Chapitre 12 Hâte et Habitude

Chapitre 13 La Pensée

Chapitre 14 L’Action au Foyer

Chapitre 15 L’Action à l’Extérieur

Chapitre 16 Quelques Explications Supplémentaires

Chapitre 17 Davantage sur la Pensée

Chapitre 18 L’Idée de la Grandeur Chez Jésus

Chapitre 19 Une Vue d’Evolution

Chapitre 20 Servir la Source

Chapitre 21 Un Exercice Mental

Chapitre 22 Une Synthèse de la Science Pour Etre Grand

Avant-Propos

Le livre que vous tenez entre les mains possède un pouvoir énorme, celui d’améliorer la vie de millions de personnes dans le monde entier. En effet, les écrits qu’il contient ont déjà atteint ce résultat dans les pays où ils ont été publiés, et cela s’est réalisé avec une croissance exponentielle depuis le moment de leur rédaction, au début du vingtième siècle.

Ces écrits sont au nombre de trois – d’où le titre « trilogie » - et ont été rédigés par Wallace D. Wattles à la fin de sa vie, constituant ainsi une synthèse de son oeuvre, qui fut prolifique.

Wallace Wattles a toujours vécu en marge de la vie mondaine, préférant se consacrer à l’étude et à l’expérimentation de tout ce qui touche au progrès et au développement humain. Il était d’ailleurs lui-même son sujet favori d’expérimentation. Le seul écrit dont nous disposons sur lui vient de sa fille, et nous indique qu’il ne rapportait rien dans ses livres qui n’ait d’abord été expérimenté sur lui-même pour en valider la pertinence.

Il contribua au développement du courant de la Nouvelle Pensée, un mouvement philosophique dont les origines remontent aux Etats-Unis à la seconde moitié du 19ème siècle, et dont Thomas Troward, William Walker Atkinson, James Allen et Ralph Waldo Emmerson comptent parmi les figures les plus marquantes.

La Nouvelle Pensée s’est maintenue à travers le 20ème siècle et jusqu’à nos jours, et il existe peu de monde qui n’ait jamais entendu parler de Carl Gustav Jung ou, plus proche de nous encore, Deepak Chopra. A ma connaissance, ces derniers n’ont jamais revendiqué une quelconque appartenance à ce courant de pensée, mais leur philosophie et leurs conceptions de la vie et de l’humain en sont profondément teintées.

L’une des choses qui ressort dès la première lecture des ouvrages de la trilogie est leur incroyable actualité. Nous découvrons, au travers des exemples utilisés par Wattles pour illustrer son propos, que les enjeux, les difficultés et les défis de l’humanité de l’époque étaient déjà ceux et celles d’aujourd’hui. C’est presque comme si rien n’avait changé en un siècle d’évolution de la conscience humaine.

Mais ceci n’est qu’une apparence. En effet, les énormes progrès technologiques qui ont émaillé le vingtième siècle ont eu leur contrepartie au niveau des progrès de la conscience humaine, et ceux-ci émergent aujourd’hui au grand jour sous de multiples facettes, par exemple le respect de la nature, le besoin d’autonomie ou la recherche de la liberté de l’être.

Nous voyons ainsi un nombre croissant d’êtres humains s’écarter progressivement des comportements de la conscience duelle – séparation, compétition, entretien de l’esprit de pénurie, exploitation de l’homme par l’homme, matérialisme, manipulations et retournement des valeurs, exacerbation des idéologies, etc. – et se diriger vers la conscience unitaire, induisant naturellement la coopération entre les hommes (« nous sommes Un »), l’esprit d’abondance, le non-jugement, la responsabilité et l’autonomie personnelles, l’esprit de service, le langage du coeur, etc.

Les trois ouvrages de Wallace Wattles sont donc des manuels pratiques pour apprendre les « règles » de la conscience unitaire, et ensuite les mettre en pratique dans les activités courantes de la vie quotidienne. Celui ou celle qui suivra à la lettre (c’est-à-dire au premier degré) les instructions données en recevra automatiquement les effets, c’est-à-dire la richesse, la bonne santé et la grandeur.

Mais ne vous y trompez pas : une simple lecture ne suffira pas à vous procurer tous ces bienfaits. Il vous faudra travailler – probablement dur – pour surmonter les résistances de la personnalité et de l’ego, complètement assujettis à l’état de conscience duelle. C’est seulement à ce prix que vous pourrez approcher l’état de conscience unitaire et en recevoir les fruits.

Durant vos lectures de la trilogie, les symptômes les plus fréquents de ces résistances seront le syndrome du « je sais cela » (bloquant le processus d’intégration au niveau de l’esprit conscient), et le déni, c’est-à-dire le refus de se remettre en question par rapport à un passage de la trilogie, suite à une croyance personnelle opposée – souvent inconsciente.

Il faudra donc vous armer de courage et de persévérance au démarrage de la lecture de la trilogie de Wallace Wattles. Et aussi, savoir que la récompense est tout au long du chemin sous la forme d’une vie progressivement plus harmonieuse et abondante, empreinte d’humilité et de sagesse, tournée vers la réalisation de soi entièrement par le service aux autres.

C’est dans l’intention de fournir au lecteur quelques renforts à son courage et à sa persévérance que les deux premiers chapitres du présent ouvrage ont été rédigés. La métaphore sur la richesse et les quelques éclaircissements sur la notion de croyance pourront certainement lui donner un surcroît de motivation pour franchir l’obstacle périlleux de la première lecture de la trilogie.

Bon voyage donc dans les terres fertiles de la conscience unitaire.

Luc Griffet,

mai 2011

Chapitre 1

Une Exploration

« La direction du voilier ne dépend pas du vent, car celui-ci souffle de la même manière pour tout le monde ; elle dépend de l’orientation de la voile » Jim Rohn

J‘ aimerais vous donner envie de lire et d’étudier ce livre jusqu’à ce que votre vie en soit positivement transformée. Et j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la bonne est que c’est exactement ce qui se passera si vous êtes prêt à accepter l’idée qu’une telle chose puisse se produire ; la mauvaise, c’est que rien ne changera pour vous dans le cas contraire.

Imaginez un instant que vous achetiez une belle et grande maison dans le quartier où vous avez toujours rêvé d’habiter. Dès la première visite avec l’agent immobilier, vous avez eu le coup de foudre et vous avez pris votre décision d’achat sur le champ. C’était d’autant plus facile que le prix était légèrement en dessous de votre budget initial.

Votre emménagement se déroule bien, et après quelques jours d’intense activité pour agencer votre nouvelle maison à votre goût, vous pouvez enfin jouir du confort et de la beauté de votre nouveau paradis. Vous avez mis en route un morceau de musique douce et vous vous dirigez vers la terrasse calme et ensoleillée de votre jardin pour y siroter votre boisson favorite, lorsque votre attention est attirée par un trousseau de clés posé sur le buffet du salon ; c’est le trousseau que vous a remis le notaire lors de la signature de l’acte de vente.

Le trousseau contient toutes les clés de la maison, des caves et du grenier. Mais il y a une clé différente des autres, semblable à ces longues clés en fer forgé que nos arrières grands-parents utilisaient jadis pour fermer leur cave à charbon. Vous vous rappelez que vous n’aviez pas trouvé la destination de cette étrange clé lors de votre installation, et vous décidez d’aller jeter un coup d’oeil à la cave, car celle-ci est très vaste et vous n’êtes pas sûr d’en avoir examiné tous les recoins.

Il y a effectivement une petite porte basse dans le coin le plus sombre de la cave, qu’un muret avait dissimulé à votre vue lors des premières visites. Vous retrouvez un peu de l’excitation de l’enfant que vous étiez lorsque vous jouiez à la chasse au trésor ou que vous découvriez le contenu d’une vieille malle dans le grenier de vos grands-parents. Le coeur battant, vous glissez la vieille clé dans la serrure, et…oui, elle tourne ! Vous poussez la porte avec précaution, un grincement se fait entendre, et une odeur d’humidité vient à vos narines. Vous entrez, vous faites le tour de la pièce avec votre lampe torche, et…déception, elle est entièrement vide.

Au moment de quitter la pièce, vous remarquez une étrange irrégularité dans le mur du fond. On dirait une fissure recouverte de salpêtre accumulé au cours du temps, cependant sa forme géométrique régulière vous intrigue. Vous vous approchez du mur, passez la main légèrement sur la fissure pour faire tomber le salpêtre – le mur est froid et humide. Vous cognez ensuite du poing à gauche et à droite de la fissure, et, surprise, le son est différent : à gauche, il est sourd et plein, et à droite il est clair et creux. Il y a quelque chose derrière le mur !

L’excitation vous reprend à nouveau, et après avoir passé quelques vieux vêtements et amené dans la pièce de l’éclairage et quelques outils, vous décidez de vous attaquer au mur du fond, car vous VOULEZ savoir ce qu’il y a derrière !

Il ne vous faut pas longtemps pour découvrir que la fissure délimite une arcade en forme de demi-cercle d’un rayon d’un mètre environ, semblable à l’entrée d’un souterrain, et murée par des briques en terre cuite entièrement recouvertes de salpêtre. C’est un jeu d’enfant pour vous de les desceller et de mettre l’arcade à jour.

Une atmosphère étrange se dégage de l’ouverture, et votre coeur se met à battre plus vite. Qu’y a-t-il là-dedans ? Vous vous mettez à quatre pattes, prenez votre lampe torche et passez la tête et la lampe sous l’arcade pour découvrir une autre pièce, beaucoup plus grande que celle dans laquelle se trouve toujours le reste de votre corps ! Quelques racines sortes du plafond – d’après vos calculs, cette nouvelle pièce devrait se trouver entièrement sous le jardin.

Mais très vite, la déception vous envahit une nouvelle fois : à part un gros tas de sable d’au moins un mètre cinquante de haut et s’étalant sur la moitié de la surface de la pièce (au moins 30 ou 40 m2), il n’y a … rien !

Tout ce travail et cette excitation pour…un vulgaire tas de sable ! Vous vous dites, « Bof, après tout, je pourrai peut-être aménager cette pièce en cave à vin. A condition que j’agrandisse l’arcade, je ne vais quand même pas y entrer à quatre pattes chaque fois que je voudrai ouvrir une bonne bouteille ! Et il faudra aussi évacuer ce tas de sable, cela ne va pas être une mince affaire ! Après tout, rien ne presse, nous verrons cela plus tard. »

C’est alors que votre esprit critique reprend le dessus : qu’est-ce qu’un tas de sable peut bien faire là ?! Et pourquoi l’accès à la pièce était-il muré ?

Vous remontez chercher une torche électrique, et vous revenez pour examiner le tas de sable de plus près. Vous prenez une poignée de sable dans la main gauche. La sensation du sable vous glissant entre les doigts est agréable et vous replongez la main dans le sable pour en reprendre une poignée plus grosse. Au moment de refermer les doigts, votre majeur heurte quelque chose de dur ; « tiens, un caillou ! »

Vous mettez la torche entre les genoux et vous plongez les deux mains dans le sable en l’écartant comme si vous vouliez faire un trou dans le tas. A peine arrivé à la profondeur de vos poignets, vos doigts se heurtent à une couche dure et mouvante à la fois. « Mais c’est rempli de cailloux làdessous ! » Pourtant, il y a quelque chose qui ne colle pas ; la sensation perçue par vos doigts, et l’image des cailloux ne correspondent pas. « Ce pourrait-il que ce soit autre chose que des cailloux ? »

Cette fois, vous faites de vos mains deux petites pelles et vous creusez le sable pour attraper ce qu’il y a dessous. Votre main droite y arrive la première, et vos doigts ramènent à la surface deux petites pièces rondes, légèrement plus petites qu’une pièce d’un euro.

En mettant les deux pièces dans votre main gauche pour reprendre votre lampe et examiner votre trouvaille de plus près, vous constatez que les pièces sont très lourdes pour leur taille. Vous les soupesez, et ce geste provoque le tintement des pièces. Ce bruit ! Ce n’est pas tout à fait le bruit de pièces ordinaires qui s’entrechoquent ; ici, le bruit est plus fin, plus cristallin. « Serait-ce… ? » Et cette couleur, jaune-ocre clair ; le poids, le bruit, la couleur…« serait-il possible que …, ce serait donc…DES PIECES D’OR ? »

Votre coeur se met à battre la chamade, car vous venez de réaliser que, peut-être, il y a beaucoup d’autres pièces semblables sous le tas de sable. L’émotion vous envahit des pieds à la tête, et vous ne savez plus trop par quoi commencer : voir tout ce qu’il y a sous le sable, ou vérifier que les pièces sont bien en or ? En fin de compte, vous optez pour la première option, et vous courrez chercher une pelle et de quoi éclairer la pièce convenablement.

Cela vous a pris moins de cinq minutes, et vous êtes maintenant en train de dégager le sable, le coeur battant, les idées qui s’entrechoquent dans la tête. La couche de sable n’est pas très épaisse, moins de quinze centimètres, et vous arrivez rapidement à dégager une petite surface un peu en dessous du sommet du tas. Ce sont bien des pièces, rien que des pièces, et vu la taille du tas, il y en aurait donc des milliers !

Imaginez ! Vous êtes maintenant l’heureux propriétaire d’une immense fortune – car vous avez fait expertiser les pièces – elles sont bien en or ! - et vous avez évalué la quantité de pièces dans votre cave, il y en a plusieurs tonnes ! Vous n’aurez pas assez de dix vies pour dépenser en valeur monétaire ce que représente votre trésor.

Et maintenant, QU’ALLEZ-VOUS FAIRE ?

Car vous voilà débarrassé une fois pour toute du problème financier. Désormais, vous n’êtes plus obligé de travailler pour « gagner votre vie ».

A quoi pensez-vous en cet instant ? Qu’allez-vous décider de changer en premier lieu ? Quelles vont être vos premières actions ?

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Voyez-vous, c’est à ce point critique que la plupart des gens vont déraper. Car ils n’ont rien appris, ni à l’école ni pendant leur éducation, qui leur permettrait de savoir comment bien se comporter dans une telle situation.

« Je suis libre de faire tout ce que je veux à partir de maintenant ». Tout le monde rêve de pouvoir vivre cet instant magique où tout est redevenu possible, sans restriction. Mais peu y parviennent, et encore moins arrivent à se maintenir dans ce nouvel état d’être. Pourquoi ?

Certains vont s’acheter tout ce qu’ils auraient pu désirer dans leur vie, voiture, maison, bateau, hélicoptère peut-être – pourquoi pas ? Ils vont aussi donner sans compter aux organisations de charité qui les touchent par leurs actions, et aider leurs proches dans le besoin. Ils vont voyager, en avion, en bateau, en train, faire le tour du monde, séjourner dans les plus beaux hôtels du monde, etc. Magnifique !

Mais APRES, lorsque tout cela sera fait – après quelques mois, ou au plus, un ou deux ans – que vont-ils faire de tout le temps qui leur reste à vivre ? Y ont-ils pensé ? Sont-ils seulement préparés à y penser ?

Sortons un instant de la fiction, et illustrons ce point par un fait connu : des statistiques ont démontré que 80% des personnes qui avaient gagné de très grosses sommes d’argent à la loterie se retrouvaient, dans les trois à cinq ans, plus pauvres qu’avant d’avoir gagné.

Alors, que devons-nous en déduire ? Que « l’argent ne fait pas le bonheur » ? Un dicton populaire s’il en est, mais qui a malheureusement créé au fil du temps beaucoup plus de malheur et de souffrance autour de lui que…de bonheur.

Réfléchissez une seconde à la statistique de la loterie : une personne qui a gagné le gros lot est-elle riche ou a-t-elle plutôt temporairement beaucoup d’argent ? Qu’est-ce qui est la cause et qu’est-ce qui est l’effet : est-ce l’argent qui entraîne la richesse ? Dans ce cas pourquoi quelqu’un en ayant gagné beaucoup pourrait-il se retrouver pauvre quelques années plus tard ? Se pourrait-il que la richesse soit d’abord un état d’être, dont l’une des conséquences serait un grand apport d’argent ? En bref, serait-il possible que ce soit la richesse qui entraîne l’argent ?

Notre notion de la vraie richesse serait alors à revoir. Elle serait beaucoup plus reliée à un état d’être qu’à une notion de « possession », d’argent entre autres. Et cela pourrait aussi expliquer pourquoi, lorsqu’une personne riche se retrouve temporairement sans argent, elle soit en général capable de reconstituer sa fortune dans un délai plus ou moins court.

Tout ceci reste bien sûr à démontrer et est avant tout question de croyance, nous y reviendrons plus loin.

Malgré les apparences trompeuses des premières pages de « La Science Pour Devenir Riche », Wallace Wattles ne nous enseigne pas simplement comment acquérir de l’argent. Il nous enseigne comment acquérir la richesse de façon harmonieuse, ce qui entraîne, par loi, l’obtention de l’argent. Il nous montre qu’acquérir la richesse de façon harmonieuse est une science qui permet de créer pour soi et pour autrui de l’argent, et qu’une fois cette science maîtrisée, nous devenons libres de choisir notre destinée et surtout, d’inspirer le monde par notre exemple.

Et si Wallace Wattles commence « La Science Pour Devenir Riche » en parlant d’emblée d’argent, c’est peut-être pour éviter aux personnes qui ne seraient pas prêtes à comprendre ce qui distingue la richesse de l’argent, et le lien subtil entre les deux, de perdre leur temps avec son enseignement.

A la décharge de ces personnes, il faut tout de même reconnaître que la possibilité existe d’acquérir beaucoup d’argent sans passer par cette étape – et elle a été malheureusement abondamment exploitée par une minorité au cours des âges. C’est ce que Wallace Wattles appelle l’approche par la compétition.

Cette approche ne fonctionne qu’au détriment d’autrui et sans égard à la morale ou au respect de la vie elle-même. Wallace Wattles nous montre clairement la différence avec l’approche harmonieuse, et explique pourquoi il faut chercher à tout prix à éviter le piège de l’approche compétitive et comment ce piège doit être évité.

La simple prise de conscience et la compréhension des deux approches et de la différence qui les sépare, pourra à elle seule transcender pour le meilleur votre vie et celle d’autrui.

Chapitre 2

Question de Croyance

« Que vous le croyiez ou non, dans les deux cas vous aurez raison »

Henry Ford

Il y a quelques années déjà, j’avais affiché sur le mur adjacent à mon bureau une grande pancarte qui affichait ceci :

Le pessimiste dit : « je le croirai lorsque je le verrai »

L’optimiste dit : « je le verrai lorsque je le croirai »

L’optimiste agit, le pessimiste s’assied.

Je travaillais à l’époque dans une entreprise de haute technologie peuplée essentiellement d’ingénieurs. J’ai ainsi assisté, pendant les premiers jours de l’affichage de cette maxime, à toutes sortes de réactions perplexes de mes collègues, cartésiens par formation, et donc adeptes de la précédence de la matière sur l’esprit. Ce qui bien sûr les entraînaient à ne pouvoir accepter que la première des deux propositions, celle du pessimiste, certains se sentant alors pratiquement « insultés » par la conclusion de la maxime qualifiant implicitement le pessimiste de défaitiste ou de fainéant !

Si vous vous reconnaissez également dans le point de vue du « pessimiste » – la matière d’abord et la pensée ensuite, sachez que cela fut mon cas aussi pendant plusieurs dizaines d’années, et c’est ok.

Il faut pourtant le savoir d’emblée : Wallace Wattles aborde les choses avec le point de vue inverse, l’esprit précédant la matière, et c’est ok également, y compris pour vous, à condition que vous soyez ouvert à l’idée qu’il peut y avoir plus d’un point de vue sur une même réalité.

Voici d’ailleurs un exemple qui pourra vous y aider le temps que votre esprit accepte comme « normal » ce nouveau paradigme : lorsqu’on regarde tous les objets qui nous entourent, il est impossible d’en trouver un seul qui n’ait D’ABORD été pensé avant d’avoir été fabriqué, et je vous mets au défi d’en trouver un qui ne réponde pas à ce critère.

Ceci dit, si vous débutez la lecture de la trilogie en étant habité par un mélange indéfinissable de curiosité, de perplexité et de méfiance, il devrait être rassurant de savoir que Wallace Wattles aide le lecteur à « gérer » la transition entre le point de vue du pessimiste et celui de l’optimiste, car ses trois livres sont précisément conçus dans cette optique.

En effet, ils ont la forme de manuels pratiques plutôt que d’énoncés théoriques ; et pour les lecteurs perfectionnistes, les références théoriques sont fournies par Wallace Wattles dans ses préfaces.

Les répétitions fréquentes de quelques thèmes – que certains pourraient trouver fastidieuses, voire inutiles – servent précisément à aider le lecteur à se rappeler le point de vue sur lequel toute la démarche repose.

Par exemple, il est très souvent fait référence à « une substance pensante qui pénètre et imprègne tous les interstices de l’univers ». Il s’agit en fait de la même chose que les spécialistes de la physique quantique nomment aujourd’hui « le champ quantique ». Autres temps, autres vocabulaires, mais les concepts désignés sont les mêmes.

A propos de physique quantique, celle-ci n’avait pas encore été « inventée » du temps de Wallace Wattles, mais il est intéressant de noter que sa trilogie a été écrite exactement entre les publications par Albert Einstein de la « relativité restreinte » en 1905, et de la relativité générale en 1915.

Les temps étaient donc venus en Occident pour que les mécanismes fondamentaux de l’univers nous soient clairement révélés. Tant Albert Einstein que Wallace Wattles étaient des génies inspirés ayant trouvé, chacun avec leurs outils propres, le moyen de transmettre le résultat de leurs recherches et de leurs expériences à l’humanité.

Les travaux d’Albert Einstein ont guidé une succession de savants qui ont finalement débouché sur la physique quantique, tandis que ceux de Wattles ont inspirés plusieurs générations de penseurs qui ont oeuvré principalement dans les domaines de la métaphysique et de l’épanouissement personnel.

Il est très significatif de constater que les deux démarches – au départ uniquement l’apanage de quelques spécialistes et initiés, physiciens d’un côté, métaphysiciens de l’autre - sont depuis quelques années en train de se diffuser de plus en plus largement dans le public.

Par exemple, la physique quantique est utilisée comme référentiel principal par certaines techniques de management et de coaching dans les entreprises. Elle a aussi été l’héroïne récente d’un film documentaire à succès, « What the Bleep do we know ? », en français « Que sait-on réellement de la réalité ? », exactement comme le premier volet de la trilogie, « La Science Pour Devenir Riche », a servi de base au film « Le Secret », qui l’a en quelque sorte révélé.

Mais revenons au champ quantique, ou, comme l’appelle Wallace Wattles d’une manière plus suggestive, la « substance pensante ». En quoi affecte-telle nos vies et par quel mécanisme ?

Si l’un de vos buts est de vivre mieux, en meilleure harmonie avec les autres et en paix avec vous-même, il est plus qu’utile de savoir en quoi la substance pensante affecte votre vie quotidienne.

C’est l’une des choses les plus importantes que Wallace Wattles nous explique dans sa trilogie, mais pour bien comprendre ce qu’il a à nous communiquer à ce propos, il faut avoir une bonne idée de ce qu’est une croyance.

La définition du mot « croyance » par le Petit Larousse est « fait de croire à la vérité ou à l’existence de quelque chose », et le mot « croire » est défini comme « tenir quelque chose pour vrai, admettre comme réel, certain ».

Le rôle principal de la « substance pensante », ou du champ quantique, est de veiller à ce que nos circonstances de vie soient à chaque instant en parfaite concordance avec nos croyances, y compris - et surtout - nos croyances fondamentales, qui sont devenues au fil des générations entièrement subconscientes, donc non directement perceptible par notre esprit conscient.

La raison est que, s’il n’en était pas ainsi et que nos circonstances de vie ne correspondaient pas à nos croyances, nous deviendrions fous en très peu de temps.

Une chose que Wattles ne se donne pas la peine d’expliquer en détail – bien que cela soit sous-entendu dans de nombreux passages de sa trilogie - est qu’absolument toute la connaissance humaine est faite de croyances. Et il ne saurait en être autrement, sans quoi chaque personne serait obligée en permanence de réinventer son univers pour rester en vie.

Pourriez-vous imaginer par exemple d’être obligé de revérifier à chaque repas si vos aliments sont comestibles, par un moyen qu’il vous faudrait d’ailleurs réinventer à chaque fois ?! Heureusement non, par exemple vous savez que les olives sont comestibles, et donc vous ne remettez pas cela en cause, c’est mémorisé une fois pour toutes. Pourtant, avant d’en manger une pour la première fois, vous n’avez pas vérifié vous-même si les olives étaient comestibles, et donc vous avez cru l’information affirmant qu’elles l’étaient. Il s’agit donc bien d’une croyance, même si elle est dans ce cas-ci relativement triviale.

Un exemple célèbre est celui de Galilée qui avait osé remettre en doute la croyance que le soleil tournait autour de la terre, en affirmant qu’il ne s’agissait que d’une illusion d’optique créée par la terre qui tournait sur elle-même. « Et pourtant, elle tourne ! » s’exclama-t-il en conclusion du reniement public de ses observations que le pouvoir de son époque lui avait imposé.

Un autre exemple, dans le domaine de l’athlétisme. Il fut considéré pendant très longtemps qu’il était humainement impossible de courir le « mile » (environ 1609 mètres) en moins de quatre minutes. De fait, pendant des années aucun athlète ne parvint à cette performance. Jusqu’au jour où Roger Bannister réussit cet exploit, en 1954. Dès les semaines qui suivirent, d’autres athlètes se mirent à battre le record à leur tour. Que s’était-il passé ? Tout simplement, leur croyance dans l’impossibilité de courir le « mile » en moins de quatre minutes avait été effacée d’un seul coup par l’exploit de Bannister. Aujourd’hui, cette performance est devenue courante, et de nombreux athlètes la réalisent déjà au début de leur carrière.

Vous découvrirez aussi les exemples donnés par Wallace Wattles dans le deuxième volet de sa trilogie, « La Science Pour Etre en Bonne Santé ».

Des ossements qui créent des miracles en guérissant des gens malades, ou la capacité de jeûne des humains qui change en fonction de l’évolution de la physiologie en tant que science des fonctions organiques de la vie.

Nous pourrions remplir des volumes entiers avec d’autres exemples semblables, tous aussi spectaculaires les uns que les autres. Et si vous n’avez pas encore vécu vous-même, je veux dire dans votre propre vie, ce genre de situation, je ne prends aucun risque en affirmant que cela ne devrait plus tarder à vous arriver.

Toutes ces choses ayant été dites sur cette notion capitale de « croyance » dans notre vie, voici maintenant l’essentiel en ce qui concerne votre prochaine lecture de la trilogie : plusieurs points de vue, recommandations et conseils de Wallace Wattles risquent de s’opposer en première lecture à certaines de vos croyances subconscientes, ce qui pourra provoquer toutes sortes de réactions émotionnelles, celles-ci dépendant de votre état d’esprit du moment.

Ce pourrait être étonnement, curiosité et même excitation et enthousiasme si vous êtes, au moment de la lecture, dans une phase positive, disons de vos biorythmes. Ou cela pourrait être contrariété, irritation, ou même indignation et colère si vous êtes à cet instant dans une phase basse de vos biorythmes.

Dans un cas comme dans l’autre, ce qui comptera avant tout, sera votre capacité d’observer ce qui est en train de se passer en vous et de poursuivre votre lecture, si possible après avoir cherché à identifier laquelle ou lesquelles de vos croyances profondes ont été ébranlées.

C’est ici que l’ampleur de votre motivation de changement se révèlera pleinement.

Vous vous rappellerai alors à ce sujet la phrase célèbre d’Albert Einstein : « l’esprit est comme un parachute : il ne sert que lorsqu’il est ouvert ! »

Vérifiez donc que votre parachute est bien attaché, car vous êtes maintenant dans le petit avion qui vous emmène à 4,000 mètres, l’altitude idéale pour un magnifique saut. Le vrombissement régulier du moteur ne peut vous distraire des quelques pensées de crainte qui vous traversent l’esprit, et votre estomac est un peu noué. Heureusement, vous sentez la main rassurante de votre moniteur sur votre épaule, et le vent s’engouffrant par l’ouverture vous rafraîchit les joues et vous donne envie de passer sans plus tarder à l’action.

Etes-vous prêt à sauter ?

Alors 3, 2, 1…ACTION !

LIVRE 1 La Science Pour Devenir
Riche

Un Processus de Création de Richesse Respectueux des Lois

Universelles

Par Wallace D.Wattles


Préface

CE livre est pragmatique, pas philosophique; un manuel pratique, pas un traité sur des théories. Il est conçu pour les hommes et les femmes dont le besoin le plus pressant est l'argent ; qui souhaitent devenir riches d'abord, et philosopher après. Il est pour ceux qui n'ont, jusqu'ici, trouvé ni le temps, ni les moyens, ni l'occasion d'entrer profondément dans l'étude de la métaphysique, mais qui veulent des résultats et qui sont disposés à prendre les conclusions de la science comme base pour l'action, sans entrer dans tous les processus desquels ces conclusions ont été tirées.

Il est supposé que le lecteur prenne les affirmations fondamentales pour acquises, exactement comme il le ferait pour les affirmations au sujet d'une loi sur l'électricité si elles étaient promulguées par un Marconi ou un Edison ; et, en prenant ces affirmations comme acquises, qu’il prouvera leur exactitude en les appliquant sans crainte et sans hésitation. Il est certain que chaque homme ou chaque femme qui fait ceci deviendra riche ; car la science appliquée ici est une science exacte, et l'échec est impossible. Pour le bénéfice, cependant, de ceux qui souhaitent étudier les théories philosophiques et fixer ainsi une base logique pour la foi, je citerai ici certaines autorités.

La théorie moniste de l'univers, la théorie qu'Un est Tout, et que Tout est Un ; qu’une Substance se manifeste comme une multitude d'éléments du monde matériel - est d'origine hindoue, et a graduellement gagné la pensée du monde occidental ces deux cents dernières années. C'est la base de toutes les philosophies orientales, et de celles de Descartes, Spinoza, Leibnitz, Schopenhauer, Hegel, et Emerson.

Il est conseillé au lecteur qui désirerait approfondir les bases philosophiques de ceci de lire Hegel et Emerson.

En écrivant ce livre j'ai sacrifié toutes autres considérations pour l'efficacité et la simplicité du style, de sorte que tous puissent comprendre. Le plan d'action établi ici a été déduit des conclusions de la philosophie ; il a été complètement testé, et soutient le test suprême de la mise en pratique ; cela fonctionne. Si vous souhaitez savoir comment les conclusions ont été atteintes, lisez les écrits des auteurs mentionnés ci-dessus ; et si vous souhaitez récolter les fruits de leurs philosophies dans la pratique courante, lisez ce livre et faites exactement ce qu'il vous indique de faire.

Wallace D. Wattles

Chapitre 1

Le Droit d’Etre Riche

Quoi qu’il puisse être dit en éloge à la pauvreté, les faits prouvent qu'il n'est pas possible de vivre une vie vraiment complète ou réussie à moins d'être riche. Aucun homme ne peut s'élever au sommet du développement de ses talents ou de son âme à moins qu'il n'ait abondance d'argent ; car pour développer son âme et son talent il doit pouvoir jouir de l'usage de beaucoup de choses, et il ne peut pas avoir ces choses à moins qu'il n'ait l'argent nécessaire à leur achat.

Un homme développe son esprit, son âme, et son corps en se servant des choses, et la société est ainsi faite que l'homme doit avoir de l'argent afin de posséder ces choses ; donc, la base de tout progrès pour l'homme doit être la science pour devenir riche.

L'objet de toute vie est de se développer ; et tout ce qui vit a un droit inaliénable de se développer au maximum de ce qu'il est capable d'atteindre.

Le droit de l'Homme à la vie signifie son droit d’utiliser librement et sans restriction toutes les choses qui peuvent être nécessaires à son plus haut épanouissement mental, spirituel, et physique ; ou, en d'autres termes, son droit d'être riche.

Dans ce livre, je ne parlerai pas de richesse d'une manière figurative ; être vraiment riche ne signifie pas être satisfait ou se contenter de peu. Aucun homme ne doit se contenter de peu s'il est capable d'employer et de jouir de plus. Le but de la Nature est l'avancement et l’épanouissement de la vie ; et chaque homme devrait avoir tout ce qui peut contribuer à la puissance, l'élégance, la beauté et la richesse de la vie ; se contenter de moins est un pêché.

L'homme qui possède tout ce qu'il veut pour vivre toute la vie qu'il est capable de vivre est riche ; et aucun homme n’ayant pas abondance d'argent ne peut avoir tout ce qu'il veut. La Vie a avancé si loin et est devenue si complexe, que même l'homme ou la femme la plus ordinaire a besoin d’une grande quantité de richesse afin de vivre d'une manière qui serait loin encore de la perfection. Chaque personne veut de manière naturelle devenir tout ce qu'elle est capable de devenir ; ce désir de réaliser des possibilités innées est inhérent à la nature humaine ; nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir être tout ce que nous pouvons être. Le succès dans la vie est de devenir ce que vous voulez être ; vous ne pouvez devenir ce que vous voulez être qu’en vous servant des choses, et vous pouvez avoir la libre utilisation des choses uniquement en devenant assez riche pour les acheter. La compréhension de La science pour devenir riche est donc la plus essentielle de toutes les connaissances.

Il n'y a rien de mal à vouloir devenir riche. Le désir de richesse est vraiment le désir d'une vie plus riche, plus pleine, et plus abondante ; et ce désir est digne d'éloge. L'homme qui ne désire pas vivre plus abondamment est anormal, et ainsi l'homme qui ne désire pas avoir assez d'argent pour acheter tout ce qu'il veut est anormal.

Il y a trois motifs pour lesquels nous vivons ; nous vivons pour le corps, nous vivons pour l'esprit, nous vivons pour l'âme. Aucun de ces derniers n'est meilleur ou plus sain que l'autre ; tous sont aussi désirables, et aucun des trois -- corps, esprit, ou âme -- ne peut vivre pleinement si la pleine vie et l’expression de l’un des autres est réduite. Il n'est pas bien ou plus noble de vivre seulement pour l'âme et de nier l'esprit ou le corps ; et il est erroné de vivre pour l'intellect et de nier le corps ou l'âme.

Nous sommes tous au courant des lourdes conséquences de vivre pour le corps en niant l'esprit et l'âme; et nous voyons que la vraie vie signifie l'expression complète de tout ce que l'homme peut produire avec le corps, l'esprit, et l'âme. Quoi qu'il puisse dire, aucun homme ne peut être vraiment heureux ou satisfait à moins que son corps ne vive entièrement en chacune de ses fonctions, et à moins qu'il en soit de même pour son esprit et son âme. Partout où il y une possibilité inexprimée, ou une fonction non utilisée, il y a un désir insatisfait. Le désir est une possibilité cherchant à s'exprimer, ou une fonction cherchant à être utilisée.

L'homme ne peut pas vivre pleinement dans son corps sans bonne nourriture, des vêtements confortables, et un abri chaud et sans être libéré d'un travail dur et excessif. Le repos et le loisir sont également nécessaires à sa vie physique.

Il ne peut pas vivre entièrement en esprit sans livres et du temps pour les étudier, sans occasion de voyager et d'observer, ou sans compagnie intellectuelle.

Pour vivre entièrement en esprit il doit avoir des loisirs intellectuels, et doit s'entourer de tous les objets d'art et de beauté qu'il est capable d'utiliser et d'apprécier.

Pour vivre entièrement en âme, l'homme doit avoir de l'amour ; et l'expression de l'amour est déniée par la pauvreté.

L’homme trouve son plus grand bonheur dans le don de bénéfices à ceux qu’il aime ; l'amour trouve son expression la plus naturelle et la plus spontanée dans le don. L'homme qui n'a rien à donner ne peut pas remplir sa place en tant que mari ou père, en tant que citoyen, ou en tant qu'homme. C'est dans l'utilisation des choses matérielles que l'homme remplit pleinement la vie de son corps, développe son esprit, et épanouit son âme. Il est donc d'une importance suprême pour lui qu'il soit riche.

Il est parfaitement normal que vous désiriez être riche ; si vous êtes un homme ou une femme normale vous ne pouvez vous en empêcher. Il est parfaitement normal que vous donniez toute votre attention à la Science pour Devenir Riche, parce que c'est la plus noble et la plus nécessaire de toutes les études. Si vous négligez cette étude, vous abandonnez votre devoir envers vous-même, la Source et l'humanité ; car vous ne pouvez rendre à la Source et à l'humanité un plus grand service que de tirer le meilleur de vous-même.

Chapitre 2

Il Existe Une Science Pour

Devenir Riche

Il y a une Science pour Devenir Riche, et c'est une science exacte, comme l'algèbre ou l'arithmétique. Il y a certaines lois qui régissent le processus d'acquisition de richesse ; une fois que ces lois sont apprises et suivies par n'importe quel homme, il deviendra riche avec une certitude mathématique.

La possession d'argent et de biens sont le résultat de faire les choses d'une Certaine Manière ; ceux qui font les choses de cette Certaine Manière, que ce soit intentionnellement ou accidentellement, deviennent riches ; tandis que ceux qui ne font pas les choses de cette Certaine Manière, peu importe combien ils travaillent dur ou combien ils sont capables, restent pauvres.

C'est une loi naturelle que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets ; et, en conséquence, n'importe quel homme ou femme qui apprend à faire les choses de cette Certaine Manière deviendra infailliblement riche.

La véracité de cette affirmation est démontrée par les faits suivants :

Devenir riche n'est pas une question d'environnement, car, si ce l'était, toutes les personnes dans certains voisinages deviendraient riches ; les personnes d'une ville seraient toutes riches, alors que celles d'autres villes seraient toutes pauvres ; ou les habitants d'un état crouleraient sous les richesses, alors que ceux d'un état voisin seraient dans la pauvreté.

Mais partout nous voyons des riches et des pauvres vivant côte à côte, dans le même environnement, et souvent engagés dans les mêmes vocations. Lorsque deux hommes sont dans la même localité, et dans les mêmes affaires, et que l'un devient riche tandis que l'autre reste pauvre, cela démontre que devenir riche n'est pas, au départ, une question d'environnement. Certains environnements peuvent être plus favorables que d'autres, mais quand deux hommes dans les mêmes affaires sont dans le même voisinage, et que l'un devient riche tandis que l'autre échoue, cela démontre que devenir riche est le résultat de faire les choses d'une Certaine Manière.

Et de plus, la capacité de faire des choses de cette Certaine Manière n'est pas due seulement à la possession de talent, car beaucoup de gens de grand talent demeurent pauvres, tandis que d’autres qui ont très peu de talent deviennent riches.

En étudiant les gens qui sont devenus riches, nous constatons qu'ils sont dans la moyenne du lot en tous points, et n’ont pas plus de talent et de capacités que les autres. Il est évident qu'ils ne deviennent pas riches parce qu'ils possèdent des talents et des capacités que d'autres hommes n'ont pas, mais parce qu’ils arrivent à faire les choses d'une Certaine Manière.

Devenir riche n'est pas le résultat d'une épargne, ou d'une économie ; beaucoup de personnes très économes sont pauvres, alors que d'autres dépensant sans compter deviennent souvent riches.

Pas plus que devenir riche ne vient de faire des choses que d'autres ne font pas : car deux hommes dans les mêmes affaires font souvent presque exactement les mêmes choses et l'un devient riche tandis que l'autre reste pauvre ou fait faillite.

De toutes ces choses, nous devons arriver à la conclusion que devenir riche est le résultat de faire les choses d'une Certaine Manière.

Si devenir riche est le résultat de faire les choses d'une Certaine Manière et si les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, alors tout homme ou femme qui peut faire les choses de cette façon peut devenir riche et le sujet entier est ramené au niveau du domaine des sciences exactes.

La question se pose ici de savoir si cette Certaine Manière peut être si difficile que seulement un petit nombre pourrait la suivre. Cela ne peut être vrai, comme nous l'avons vu, tant que l'aptitude naturelle est impliquée. Des gens doués deviennent riches et des crétins deviennent riches ; des gens intellectuellement brillants deviennent riches et des gens très bêtes deviennent riches ; des gens très forts physiquement deviennent riches et des gens très faibles et maladifs deviennent riches.

Un certain degré d’aptitude à penser et à comprendre est, bien sûr, essentiel ; mais tant que l'aptitude naturelle est seule concernée, tout homme ou toute femme qui est capable de lire et de comprendre ces mots peut avec certitude devenir riche.

De même, nous avons vu que ce n'est pas une question d'environnement. Certes, la localisation compte pour quelque chose ; on ne pourrait pas aller au coeur du Sahara et s'attendre à faire des affaires florissantes.

Devenir riche implique la nécessité de traiter avec les hommes, et d'être là où il y a des gens avec qui traiter ; et si ces gens sont enclins à traiter de la façon dont vous voulez traiter, tout est pour le mieux. Mais l'influence de l'environnement s'arrête là.

Si quiconque dans votre ville peut devenir riche, alors vous le pouvez aussi ; et si quiconque dans votre état peut devenir riche, alors vous le pouvez aussi.

Encore une fois, ce n'est pas une question de choisir une affaire ou une profession particulière. Des gens deviennent riches dans tout type d’affaire et dans toutes les professions ; tandis que leurs voisins immédiats dans le même domaine restent pauvres.

Il est vrai que vous serez le meilleur dans une affaire que vous aimez, et qui est en accord avec vous ; et si vous avez certains talents qui sont bien développés, vous serez le meilleur dans une affaire qui fait appel à l'exercice de ces talents.

De même, vous serez le meilleur dans une affaire qui est adaptée à votre localité ; une boutique de crèmes glacées aura de meilleurs résultats dans un climat chaud qu'au Groenland, et une pêcherie de saumons aura plus de succès dans le nord-ouest qu'en Floride où il n'y a pas de saumons.

Mais, mis à part ces limitations générales, devenir riche ne dépend pas de votre engagement dans une affaire particulière, mais de votre apprentissage à faire les choses d'une Certaine Manière. Si vous êtes pour l’instant dans les affaires et que n'importe quelle autre personne de votre localité devient riche dans les mêmes affaires, alors que vous ne devenez pas riche, c'est parce que vous ne faites pas les choses de la même Manière que cette autre personne.